Premiers contacts

La Moto Russe (ou Chinoise !) est rarement un achat raisonnable ou raisonné… On ne la choisit pas parmi d’autres marques sur la base de critères objectifs de rentabilité, non !!!!
On la prend parce qu’une fois qu’on sait qu’elle existe, on n’imagine pas de faire sans elle. Le coup de foudre quoi !

Septembre 2008 :
Jean-Marc

Bonjour,
je m’appelle Jean-marc, j’ai 43 ans, je vais règulièrement sur votre site depuis plus d’un an et je suis l’heureux possesseur d’un side 750 Chang-Jiang depuis mardi dernier.

Etant fatigué des motos modernes pour célibataires, j’ai préféré goûter aux joies de la balade en famille.
J’étais sur le projet depuis août 2007 et après diverses déconvenues concernant des Dnepr ou Oural en vente sans carte grise française, j’ai décidé de me rapprocher de Mavip Motors France pour l’achat d’un CJ.
La moto arrivée, j’ai donc décidé de faire un essai qui s’est bien passé (je me suis beaucoup documenté par votre intermédiaire et suis toujours raisonnable sur un nouvel engin).
La deuxième balade avec mon fils de 10 ans dans le panier s’est bien déroulée.
Par contre, hier, lors d’une promenade avec ma femme et mon fils, je suis sorti de la route en prenant un virage à droite et me suis retrouvé dans un champ de blé en ayant traversé la route (aucune gravité sauf un levier d’embrayage plié et une main gauche dans le sac ).
J’ai de la chance d’avoir une femme qui a prit la chose avec le sourire et un fils qui n’a pas eu peur mais si un véhicule était arrivé en sens inverse au même moment cela aurait pu virer au cauchemar.

Je prenais ce virage à droite tranquillement, environ 40 km/h, ma femme était assise derrière moi, mon fils dans le panier, un grand coup de vent venant de droite m’a déporté vers la gauche et je n’ai pas osé tourner le guidon vers la droite de peur de lever le panier. J’ai coupé les gaz et le side est parti droit vers le champ de blé, nous faisant traverser la route. Une “bite en plastique” a tapé le guidon et ma main gauche.

Je suis très prudent et regrette de ne pas avoir pris ce virage à 20 km/h ?
…/…
Dès que ma main gauche ira mieux, j’ai hâte de reprendre la route (seul dans l’immédiat) pour m’habituer à la conduite avant d’emmener avec moi ma femme et mon fils.
J’espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec mon récit de side-cariste débutant.

Bien amicalement,
Jean-Marc

 

Photos et texte : Jean-Marc – 3 aout 2008

Décembre 2006 :
Willy et Catty Boop !

Catty Boop !…
…C’est le nom que j’ai donné à ma moto…
L’histoire débute il y a une vingtaine d’années. Je réparais de vieilles BMW pour mon ami Hugues.F. Un jour je l’ai vu arriver sur une étrange machine, elle était neuve mais avec un look rétro et peu commun pour l’époque en France.
Qu’est ce que c’est comme moto ? elle est belle !
C’est une Ural me dit-il !
Ca a été le coup de foudre et j’ai tout de suite su que j’achèterais un jour une moto comme celle-ci. J’étais subjugé, il m’emmena faire un tour dans le panier c’était super !
Bien des années ont passé, je gardais en tête l’idée d’acquérir un jour un side-car. Après avoir consulté pleins de sites sur le net, j’ai trouvé votre club et un article qui parlait de TROPHY MOTOS.

Un matin j’ai décidé d’emmener mon épouse à Villeneuve-le-roi pour voir la bête.
A notre arrivée un superbe modèle flambant neuf de couleur rouge était stationné devant le magasin. Au regard de mon épouse sur la machine j’ai tout de suite compris que c’était gagné ! L’accueil chaleureux et les explications du vendeur n’ont fait que mettre la dernière pierre à l’édifice.
Inquiet au début j’ai préféré me faire livrer la machine. N’ayant jamais conduit d’attelage je me voyais mal partir faire 150 kilomètres dans la circulation.
La date de livraison étant fixée, j’attendais tous les jours l’heure de réception de mon nouvel engin. Il est arrivé un midi et n’ayant pas pu prendre de journée de repos je n’ai fais à l’époque que le tour du pâté de maison.

Début fébrile, la moto ne répond pas comme les autres machines en solo. Elle ne veut pas tourner, elle tire à droite à l’accélération et à gauche lorsque on relache la poignée de gaz. Seul, dans les virages à droite la roue du side se soulève du sol. Grand moment de solitude ! Pourquoi avais-je acheté un truc pareil ?
Et oui tout un apprentissage a refaire. Il faut rester humble et toujours être vigilant, la conduite d’un tel engin est autre chose !
Après trois semaines mes craintes ont disparu, j’ai dompté la “bête”. Elle me promène paisiblement, mais je reste sur mes gardes, une chose est sûre, je ne regrette pas mon achat !
Aujourd’hui je suis un motard heureux, j’espère qu’avec cette lecture j’aurais su vous faire partager la joie que l’on peut ressentir au guidon d’une belle moto Russe !

Bien amicalement,
Willy

 

Avec les photos et l’aimable autorisation de Willy… et Catty Boop !

Novembre 2005 :
Francis

Francis ayant réussi l’exploit d’envoyer un récit concernant plusieurs catégories du site…. il a droit à une page spéciale pour lui seul !

 

Octobre 2005 :
Jean-Pierre

Bonjour à tous,
Je m’appelle Jean-Pierre, je suis un jeune motard Isérois, nouvel adhérent à l’Amicale. J’ai passé le permis moto en 98.
Heu,….petit détail, en 98 j’avais 60 ans….
Bon, aprés avoir assouvi ce vieux rêve de jeunesse j’ai mis les bouchées doubles. Plusieurs JAP, de long voyages, une BMW R65RT, et enfin une Royal Enfield Bullet 500 pour le look rétro, machine sympa quand on en a compris la “philosophie” !
Les petits bobos, l’arthrose (!) et une glissade dans l’herbe tendre d’un fossé m’ont obligé à faire le point sur mon avenir (de plus en plus restreint!) de motard. J’envisageais donc, d’ajouter une ou deux roues à ma prochaine monture !
Les sides m’ont toujours intrigués, le Quad j’aime pas, le Trike… bof ! Aprés discussions, rencontres, et consultations de divers sites web, celui – REMARQUABLE -(si,si) de l’Amicale Oural-Dniepr m’a définitivement décidé à acquerrir un OURAL.
Les témoignages des “anciens” de la marque (un grand merci à eux) m’ont incités à choisir une machine neuve pour passer d’avantage de temps à me ballader plutôt qu’en mécanique (enfin, j’espére !)
J’ai donc commandé un OURAL Tourist de Luxe au concessionnaire régional, par l’intermédiaire d’un motociste local (ancien compétiteur en side) lequel me l’a ramené, mi-Août, par la route (300Km) ce qui lui a permis de connaître la machine de la régler et d’arriver rapidement au 500km de la premiére révision.
Mais… avant cela il m’a fallu prendre en main cet engin curieux que l’on nomme Side-Car ! Bien rangé dans mon box-garage, la marche arrière m’a permis de le sortir sans effort. Quel bonheur!
Ensuite…. Grrrosse galére! Pourquoi cet engin ne veut pas aller où je veux ? Pourquoi va-t’il à droite quand j’accélére? et vice versa, bien-sur (j’insiste sur le vice !), pourquoi je posais le pied à terre quand il virait brusquement à gauche ??
Mon objectif était d’atteindre un parking bien dégagé à une centaine de métres pour me faire la main. Seulement avant d’arriver là il fallait sortir du périmétre des petits immeubles où je réside, prendre les rues qui aménent au susdit parking, et négocier six virages à 90° avant de savoir me servir de cet engin !!
Les personnes m’ayant vu ce jour là ont du penser que je consommais d’avantage de Vodka (biensur!) que d’essence !!
Bref aprés de longues minutes à “tirer des bords” en évitant les trottoirs et les voitures en stationnement, je me suis demandé ce que je faisais sur ce…MACHIN ! Aprés ces moments de découragement et de doutes, je suis parvemu, enfin, sur le parking où j’ai pu faire des huits dans tous les sens.
Aprés ? He bien , ma nouvelle monture et moi avons finis par nous comprendre, à peu prés !
Et maintenant c’est “le pied”, mais je suis trés trés prudent aprés deux ou trois frayeurs (sacs de sable dans le side pour commencer). Je ne regrette pas mon achat, d’autant que les propriétaires de ce ce type d’engin et membres de l’Amicale ont l’air trés sympas et plein de bons conseils ( merci à Alain, au téléphone, et à Jef et Paulo rencontrés lors d’une bourse).
J’utilise mon Oural en tant que véhicule journalier, ne prenant la voiture que contraint et forcé !
Cordialement à tous avant de vous rencontrer.

Voila mon témoignage !
Jean-Pierre

 

Note du Webmestre : Evidemment, Jean-pierre est sollicité pour envoyer quelques photographies de sa fabuleuse machine…
Avec l’aimable autorisation de jean-Pierre

Mars 2005 :
Gérald

Travaillant dans une grande entreprise française, dans le secteur énergie, j’ai eu l’occasion de séjourner en Chine en 1993/94.
Expatriés, nous avions la possibilité d’acheter des 2 roues pour circuler localement (posséder une voiture relevait à cette époque de la science-fiction).
Personnellement, j’avais racheté une HONDA AX-1 (NX250 version Hong Kong). De nombreux collègues, qu’à l’époque j’appelais “fous roulants” avaient fait l’acquisition de sides-cars CJ750 version 6V puis 12V.
Le retour d’expérience a été très dur… virages loupés, retournements d’attelage, même un décés, ce qui était bien plus traumatisant pour les autres…
Bref, bien qu’ayant au départ envie d’en posséder un moi aussi, comme j’apprenais en fait à faire de la moto, j’ai renoncé au projet n’ayant pas envie de finir au boulevard des allongés…
6 années sont passées… En 2000/2002, j’ai de nouveau eu l’occasion de séjourner en Chine pour le boulot…
Même base vie… Et là bien sûr je retrouve des attelages CJ750 qui appartiennent à d’autres types (rares furent ceux de la première époque qui ramenèrent avec eux leur machine – j’en connaissais personnellement que 4 – 1 seul a été homologué et roule encore, les autres restant au garage). Nombre de side ont été revendus au gré des affectations et finalement ils deviennent denrée rare…
J’en remarque un délaissé qui reste sous son hangar. Bien rouillé, pneus dégonflé, bosselé. En questionnant le voisinage, j’arrive à trouver l’expat proprio et pour 4500 F, je rachète la bête.
La prise en main de l’engin est assez difficile : je remarque vite fait que cela n’a rien à voir avec la conduite d’une jap… Finalement je m’y suis fait moyennant des frayeurs et j’ai décidé de le retaper.
J’ai passé 2 ans à parcourir la région et à rafler les pièces détachées pour pas cher…
Un souvenir ému pour mon garagiste de Shenzhen qui me fournissait…

Le side a été rapidement surnommé “SAPETOKU 750”, en hommage à Franquin, et toute la famille a pu en bénéficier (j’avais même installé un siège dans le coffre du panier).
Depuis, je suis rentré en France en décembre 2002 et le side a été homologué en juillet 2003. Il roule en Isère et dans l’Ain. Voir le site http://cj750.free.fr

Avec l’aimable autorisation de Gérald – 4/03/2005

Janvier 2005 :
Thierry

Je suis Thierry W., 43 ans, marié sans enfant, ancien motard. J’ai possédé un grand nombre de cyclomoteurs, puis après 18 ans et le permis en poche, une Honda CB 125 achetée d’occase en 1979. Elle n’avançait pas très vite, aussi ai-je changé le moteur d’origine pour celui de la CB 200; ça, ça allait.
Mes potes avaient des bécanes plus grosses, on se les échangeait parfois: Yam RD 250, Morini 3 et demi, BMW R75/7 -déjà un flat-twin- Honda CB 360 T et CB 400 Four, etc.

Puis l’Univ’, la bagnole, le boulot. Plus de moto durant 20 ans et davantage. Entretemps, je développe une maladie neurologique, la CMT, qui s’attaque à la myéline, cette gaine qui entoure les nerfs moteurs et provoque une série de symptômes très gênants : perte de l’équilibre, marche de plus en plus malaisée, ébrieuse et fatigante, perte de force musculaire, etc.
En remontant en selle d’un cyclo ancêtre que j’avais totalement restauré, un petit scooter Puch, je me suis rendu compte, avec amertume, que je ne peux plus rouler sur deux roues. Ben, y a rien avec ça, ya ka ajouter une troisième roue et le tour est joué, je vais retrouver au moins une partie du plaisir motocycliste, me suis-je dit. D’où l’idée du side-car.
Et je connaissais déjà la marque Dniepr, j’avais déjà vu un de ces sides de l’ex-URSS. Les petites annonces que l’on trouve sur les sites web m’ont un peu dissuadé : des prix de fous sont demandés pour des attelages contemporains. Puis j’ai découvert le site à Phizo, puis celui de l’Amicale. J’ai alors centré mes recherches sur les marques Ural et Dniepr.

Puis, un beau dimanche de l’été dernier, j’avais rendez-vous avec un particulier qui vendait son attelage Ural, 8/103/10 de 1990. Il nous a semblé en état correct, à mon pote mécano et à moi. On l’a essayé sur un zoning industriel. Le bruit du moteur m’a charmé. Les autres bruits mécaniques m’ont étonné, tout comme l’apparente inefficacité du freinage. Vous savez tous cela… J’ai donc acquis cet attelage : le vendeur est venu le livrer à domicile; il l’avait chargé sur une remorque.
Puis j’ai fait mes premiers tours de roue, dans les rues du village, avec mon épouse dans le panier. Je ne maîtrisais guère, au début, les réactions de l’engin : si on accélère, il “tire” à droite, si on freine, il “tire” à gauche. Et on m’a expliqué que le side a sa propre inertie… Puis il faut bien se placer sur la chaussée : j’avais tendance à (trop) serrer ma droite, comme avec une moto, oublieux que j’étais de la présence du panier qui cahotait sur l’accotement herbeux. Voilà qui provoquait des cris de peur de ma chère passagère… que tous les habitants du village ont dû entendre !

J’ai donc appris la conduite d’un side-car. Et vous savez aussi qu’elle ne s’apparente ni à celle d’une moto ni à celle d’une voiture. Mais c’est génial et qu’est-ce que je suis heureux au guidon de mon Ural, pour de petites ballades tranquille-pépère à 60 à l’heure sur nos petites routes de campagne… avec dans ma poche un portable et dans le coffre du side, un bidon d’huile -ça consomme- une trousse à outils et un câble de remorquage. On ne sait jamais !
Un regret toutefois : celui de ne pas disposer d’un démarreur électrique, j’éprouve des difficultés à mettre la machine en route au kick…

Amicalement,
Thierry

 

Avec l’aimable autorisation de Thierry – 4/01/2005

Décembre 2004 :
Cyril

Suite à mon post intitulé “bande de malades”, plusieurs personnes m’ont invité à mieux connaître ces motos si étranges… C’est donc chez François que je me suis rendu aujourd’hui pour tester la bête..

Le rendez-vous est pris près d’une station essence, je dois le rappeler pour qu’il vienne me chercher. Avec de bonnes explications je trouve la station ESSO sans grande difficulté, je gare ma moto de 146CV pour faire un tour dans un side de 26CV et 2 fois plus lourd (on va se traîner).. Je téléphone donc à François .. 10 minutes plus tard je le vois arriver avec son casque “jet”, son 3/4 en cuir et sa pipe, au guidon d’un engin kaki, ça m’a bien l’air d’être un modèle “armée”.
On discute 5 minutes, c’est bien un modèle militaire de 71, il viens de Russie (François tu me reprends si je dis des conneries) un 750 latéral de 26CV, un DNIEPR.. On remet chacun notre casque, je le suis jusque chez lui… Le side roule doucement, mais sûrement, dans une fumée tantôt à droite tantôt des deux cotés. Le bazar roule facilement jusqu’a 80… pas mal !
On pose les bécanes dans la cour de sa maison. Je fais le tour du side avec intérêt en matant bien la jante arrière pleine d’huile, la boite à munitions, le kick qui kicke pas dans le bon sens… la moto est dans son jus, mais à son âge on peut pas lui en vouloir… On discute pannes mécaniques, histoire, différences entre les modèles (je suis pas encore au point là…).
En 3000kms notre ami n’a pas eu de grandes pannes..

Bref le moment tant attendu est arrivé, en route pour un tour en DNIEPR !! je m’installe dans le panier, ni lui ni moi n’avons envie que je la plante au 1er virage, les sides je connais pas du tout.. Vroumm vroumm ou plutôt pofpofpofffpofffpooff, le bruit est impressionnant on entends la moto de partout : le moteur la boite de vitesses, des grincements à droite, à gauche.. c’est sûr, c’est pas une moto “électrique” moderne !!
On passe dans des petites routes où une seule voiture passe… la route est un peu défoncée mais le side passe.. Au détour d’un virage on se retrouve face à face avec une camionnette.. Debout sur les freins François fait ralentir le side.. le side ralentit doucement… merd’merd’merd’ca passera pas.. Mais François connaît les limites de la machine et arrête le side sur le coté 2 bons mètres avant qu’il ne soit trop tard… Ce n’est pas une légende !! Les motos russes ça freine pas, ça ralentit.. j’en suis sûr maintenant l’ABS est une invention russe.. C’est tout l’art de freiner sans bloquer les roues..

On part ensuite faire un tour dans une pâture, des herbes de 20-30cms de haut.. Pooff poff, on fait des ronds, je me vois déjà avec la tenue kaki en pleine guerre 39-45 ! Poof pooof poff dans les plaines et les sous-bois. J’ai vraiment l’impression que ça passe n’importe où, les dos-d’ânes, les nids de poules, les sous-bois, l’herbe, j’en suis sûr, le désert aussi… A quand un side au Dakar ?
Pour terminer rapidement, ce tour en side m’a conforté dans ce que je pensais des Ural (et autres) ça accélère tranquillement, faut pas être pressé, mais ça passe partout. C’est pas si peu fiable que ça.. Faut rouler comme dans le temps c’est tout.. et ça me plait !
J’en prendrais une pour faire les Elephs et un long périple en Europe. Et, j’en suis sûr, ma femme va adorer ça !.. Reste à attendre d’avoir un boulot et des sous…

Merci à François… T’as le droit à ton verre de vodka (ou autre) quand tu passera a Cambrai,

PS : Si d’autres me proposent un tour, je suis toujours partant !

Cyril

 

Avec l’aimable autorisation de Cyril & François – 1/12/2004

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