Gloire et déboires
(sic transit gloria mundi)

Cette page a vu le jour sous l’impulsion motivante de Mickey, notre Président à Vie :
« PhiZo, mon bonhomme, tu vas me faire, et plus vite que ça, une rubrique où seront relatés les plaisirs et les déboires que nous avons eu avec nos vénérables machines. Et mettre en conclusion que ceux qui n’ont pas une âme de bricoleur, Hé bien qu’ils s’abstiennent d’investir dans ce genre de machine ou bien qu’ils achetent du neuf avec deux ans de garantie. Exécution ! »
Mais cet homme de valeur sait bien qu’un bon dirigeant n’est efficace que par la valeur de son exemple, aussi a-t’il ajouté :
« Et d’ailleurs, je saute le premier… »
Comment refuser quand c’est demandé si gentiment ? Car Mickey est un maousse, partisan de la frappe chirurgicale toujours prêt à mettre les poings (de suture…) sur les i, exemple percutant du pouvoir persuasif des bourre-pifs, la « cognitive-attitude » façon « brute de décoffrage », un « sérial-baffeur » avec des mains de fer dans des gants de boxe. On respecte donc l’ancien Para aux 658 sauts, la plupart en déclenchement manuel, et au moins un sans déclenchement du tout… et, comme disait Michel Audiard :
« Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent »
Ben oui hein, forcément…

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La « Roger POPOV », le DNEPR MT16 de MICKEY

Cette machine a été achetée en 1993 par « Roger POPOF » de DIDENHEIM (68000) à un pseudo-importateur de matériel soviet…
Pour 25000 fr, celui-ci lui livre une machine dans un état pitoyable !!! et après un recommandé énergique et menaçant… une seconde en meilleur état pour laquelle il sera d’ailleurs difficile d’obtenir une sorte de facture…
Ensuite Roger tombe sur une bonne DRIRE a l’époque !!!!!! celle d’ALSACE ( je n’y travaillais pas encore…) :
– certificat de dédouannement,
– certificat de conformité « fait par ses soins »
– et, et, facture à voir…………….. (j’ai la photocopie cela vaut le coup d’oeil).
La « réception à titre isolé » par la DRIRE d »alsace sous le N° 93 1116 68 est signée le 23 septembre 1993.
Heureux notre homme !
Je rencontre donc ce brave ancien avec une machine qui ne fonctionne pas, alors que je suis a la recherche de documents pour la mienne ! Discussions avec le brave « Charala » (ndw : Il s’agit de Charles…) qui est dans le même cas que moi, et nous voila partis pour une séance de mécanique, car la machine de ROGER ne tournait pas, ou mal ;=))) après vérification de l’allumage, de la carburation, etc…. Roger POPOV était heureux sa belle soviet fonctionnait !
Suivent alors balades, rigolades, etc, etc…

La « Roger POPOV » telle qu’on pu l’admirer dans sa livrée « RASTA » lors du rassemblement du printemps 2005 à LASCHAMPS

)

et les ennuis arrivent !
juin 1998 : piston gauche percé pour cause d’aluminium de mauvaise qualité ou suite à un réglage trop pauvre, échange de la piece par de l’occase et c’est reparti !
septembre 1998 : kolozale malheur ! notre ROGER décède d’une crise cardiaque ! Son épouse ne voulant pas garder cete DNIEPR aux tristes souvenirs me la vends.
octobre 1998 : me voila donc acquéreur d »une nouvelle MT 16 de couleur vert armée avec 1751km au compteur.
Bilan:
1998 / 951 km : vidanges, réglages divers, échange du joint de culasse gauche et des écrou de serrage des culasses.
1999 / 2644 km : vidanges, réglages du panier, allumage, carburation, échange de 32 rayons sur la roue arrière, échange du joint spi du pont, resserage des autres rayons des roues, nettoyage de la cuve a essence.
2000 / 1225 km : vidanges ,réglages carburation, allumage, et échange de 10 rayons de roue arrière, donc montage de renforts suivant modele !
2001 / 2049 km : réglage des culbuteurs, échange de l’alternateur, du robinet d’essence, retouches de peinture car il y a des traces de rouille (car pas d’apprét chez les soviets…),
2002 / 1980 km : échange des cables d’accélérateur et de débrayage, vidanges et réglages normaux!
2003 / 1164 km : échange de l’arbre de transmission ainsi que du cardan (« usure » !), de la selle arrière (état du caoutchouc), entretien courant avec échange des bougies.
2004 / 1052 km : échange du pont arrière suite à une « erreur de pilotage », échange des poignées droite et gauche (état du caoutchouc), échange des amortisseurs arrières (fuites), échange du robinet essence (cassé suite à une fuite), échange de la fouche avant par une à balancier.
2005 : j’en suis à 2400 km : je viens de changer les échappements, de réparer les feux avant, arrière et les clignotants et de faire l’entretien normal : bougies, peinture, vidange…
A ce jour 14523 km et c’est une montre ! Mais pour combien de temps ??

« Je compte sur toi pour mettre en ligne ces lignes qui sont le récit vrai de la ROGER POPOF »

Note du Webmestre : « Mickey, si je puis me permettre, vus les kilométrages fantaisistes que tu annonces, tu aurais dû également changer le compteur ! »

4 juillet 2009

Claudette et Guy, « E Pericoloso Sporgersi »

Continuant sur leur lancée après le sympathique rassemblement de Montpellier, les infatiguables Claudette et Guy franchissent les Alpes et se ruent vers l’Italie…

Laissons la parole à Guy, mécanicien chaque fois qu’il en a l’occasion (c’est à dire tout le temps).
« Le 27 juin – Nous voici de retour temporairement chez nous, nous repartons dés mardi, explications :
Après vous avoir quitté nous avons pris la direction de l’Italie comme prévu.
A l’entrée de Nîmes, première avarie, le frein avant explosé, roue bloquée, fort heureusement nous étions presque à l’arrêt.
C’est l’oeil du bras de réaction du frein qui s’est ouvert. Une rapide réparation pour ne pas gêner la circulation, la réparation facile consistait à supprimer définitivement le frein, de ce fait il ne restait que le ralentisseur arrière. Il suffira de ralentir avant.
Passé par le col de la Madeleine sans aucun problème et un camping à Cuneo en Italie, jusque là pas d’autres soucis, je profite de l’arrêt pour faire un complément d’huile.

Départ en début de matinée avec une petite pluie qui parait agréable mais qui se transforme rapidement en averse continue jusque Parme, et c’est là que le voyage s’est terminé.
Diagnostic, l’ensemble bielle-vilebrequin à revoir.
Un bistrot qui était fermé nous a ouvert la porte pour téléphoner à Europe Assistance, et là je devais prendre une décision :

  • soit le faire déposer dans un garage agrée par l’assistance en vue d’une éventuelle réparation par on ne sait qui,
  • ou soit le faire déposer chez nos amis à Modéna situé à 60 km en vue de réparer moi-même.

Mais comme nous ne passions pas par la case agréée, et que l’assistance ne pouvait pas nous faire confiance sur parole, ainsi elle nous abandonna chez nos amis. J’avais bien l’intention de réparer sur place, mais je craignais de manquer d’outils, de réparer au plus pressé, et le délai de livraison des pièces risquait de prendre du temps.

Alors nous avons passé quelques jours chez nos amis comme prévu et nous nous sommes fait transporter sur 200 km pour continuer notre voyage dans la famille de Claudette proche de Milan en laissant tout le chargement à Modéna.
Puis nous sommes rentrés chez nous par le train en vue de louer un utilitaire pour aller rechercher notre épave, départ mardi matin pour rentrer jeudi soir, si tout va bien.

Bons baisers à tous, à bientôt.
Guy et Claudette »
16 mai 2008

JPA l’infatiguable et sa « Tourist »

Après maintes réclamations de notre Général-Président, je m’y mets pour décrire ce qui m’est arrivé depuis l’achat de mon 750 Tourist « de Luxe » et j’espère que d’autres suivront pour raconter leurs expériences.

    • 18/03/2004 : livraison du véhicule (c’est quoi cet engin, il ne tourne jamais quand on lui demande ?)
    • 1000 kms : premier soubresaut, le câble d’accélération casse entre la poignée et le Té de raccordement des carbus. La garantie fonctionne bien, et 8 jours après j’ai un nouveau câble (la cause est simple, la gaine d’origine mal ébavurée a attaqué le câble d’où rupture)…
    • Puis la fée électricité fait des siennes, je démonte, je regarde et je constate des mauvais contacts sur la boîte à fusibles : cosses non-serrées, fils mal sertis, cables trop courts qui se dénudent sur la colonne de direction (vous savez la grosse gaine avec plein de câbles trop courts dedans ? Et bien c’était le bleu qui faisait contact avec la colonne de direction), donc mauvaise masse et coupure. Un morceau de chambre à air pour isoler… c’est toujours en place depuis et ça fonctionne.
    • Ensuite, c’est l’allumage qui fait des siennes. Après démontage on constate que le rotor se dessertit de son axe ! La solution simple, et efficace puisqu’on y a pas retouché depuis : 3 coups de poinçon et today plus de problème.
    • Au tour de la centrale cligno d’origine qui lache, les relais russes idem, le contact sur le démarreur qui est mal serti, le roulement d’alternateur qui fait des siennes (remplacé par un roulement Ducati de roue arrière)… et depuis tout va bien. Aujourdh’ui j’ai toujours les demarreur et alternateur russes. Eh oui il y a des bécanes du lundi, d’autres du vendredi et entre temps chez eux il se passe beaucoup de temps et d’événements.
    • Aout 2004 4500kms : sortie de rond-point avec un virage à droite, et hop, la bécane sur le chien, les trois fers en l’air au fossé, et le bonhomme en dessous idem. Mais pas moyen de bouger ! Heureusement un copain passe par là.. La bécane est remise dans le bon sens, un coup de démarreur et ça repart comme en 14 ! 3 kms à faire, avec des précautions, mais ça rentre. Il n’y a pas que le Prezzz à faire cela. les dégats sont importants mais, merci, l’assurance prend tout en charge (3000 € de travaux !).
    • L’année 2005 fut tranquille, sans ennuis
    • Début 2006 : les Eleph de Solla avec une autre 750. Mis à part ampoules et fusibles R.A.S.
    • Début 2007 : les Motauros(espagne) sans aucun soucis.
      • Depuis tout va bien. Aujourd’hui, à 41000 kms, quelques petits caprices électriques, mais maintenant je connais !
      • J’ai toujours la bobine H.T. d’origine, fiabilisée avec contacts étamés, fils H.T. neufs du marche européen, et anti-parasites étanches pour cause de ruissellement de la pluie sur les fil H.T. qui rentrait vers les anti-parasites d’origine.
      • Bilan personnel : Lors de l’achat je savais pertinament que je n’achetais pas du standard japonais ou européen. Je savais qu’un jour ou l’autre j’aurais des soucis, mais l’avantage de ces machines est qu’on s’y attache et que tout est réparable ou fiabilisable.
        Il semblerait que les modeles 2006, 2007, 2008 soient de plus en plus fiables, et tant mieux pour les nouveaux proprios. La mienne a peut-être des défauts, mais pour rien au monde je ne m’en séparerais (et j’ai pourtant souvent été sollicité pour cause de carte grise TMP2) Elle me fera encore bien 41000kms, et au pire des cas il est toujours possible de se procurer un moteur 2007 ou 2008 avec toutes leurs ameliorations pour une somme qui, je pense, reste abordable.

Si certains veulent me contacter

mon emile est disponible

      .
      J’ajoute aussi que cette machine m’a permit de rouler, un peu voyager, connaitre l’Amicale et de nouveaux amis, et tout cela je ne le regrette pas du tout.
VIVE L’AMICALE ET AMITIES A TOUS !!!
C’était un « auto-reportage » de l’infatiguable JPA avec des photos d’un peu tout le monde.

16 septembre 2006

Dure initiation !

Bernard se souviendra longtemps de ses débuts d’Uraliste !!!

En effet, il n’a pas eu le temps de se roder aux réactions de sa machine toute neuve…

Si Bernard n’a rien, sa compagne garde un souvenir plus « cuisant » de la sortie de route, du plongeon consécutif et surtout de la réception chaotique dix mètres plus bas…

Loin de nous l’idée de ricaner, pas un seul side-cariste ne trouvera ça drôle.

En effet, c’est l’occasion de rappeler qu’un attelage est une machine assymétrique, que ses réactions sont parfois surprenantes et que la plus grande humilité doit présider à son pilotage… lorsqu’on est novice… et encore plus lorsqu’on ne l’est plus et qu’on pense tout connaître.

 

Le bel Ural tout neuf (mais qui marche maintenant beaucoup moins bien…) a été confié aux bons soins d’un spécialiste. Tous nos voeux accompagnent Bernard et sa compagne pour l’issue heureuse de cette péripétie.

 

avec l’amicale autorisation de Bernard, et l’aide de « Paris-Mitch » reporter présent partout où il se passe des trucs

Sensations extrème(ment douloureuse)s avec l’attelage TOURIST de Thierry

« …car des circonstances indépendantes de ma volonté m’ont écarté de mon boulot et des moyens de communication modernes……bel euphémisme pour dire que j’ai été victime d’un accident, lors de ma quatrième sortie avec mon nouvel attelage Oural (un Tourist 750 de 2003, avec 1.600 km au compteur). Rien de bien grave, toutefois :

Or donc, un dimanche de fin avril, nous prenons le side, mon épouse et moi, pour une petite ballade qui devait nous conduire à la ville voisine, distante d’une vingtaine de km.

Grace au ciel, Thierry est maintenant parfaitement réparé, ainsi qu’en témoigne une récente radio !

Nous circulions tranquillement lorsque, à trois ou quatre bornes de la maison, j’ai fait une fausse manoeuvre. A la sortie d’un virage, j’ai raté le passage de la 4eme. Alors, j’ai quitté la route des yeux. J’ai voulu regarder mon pied gauche et le sélecteur, me demandant pourquoi la 4e n’entrait pas.

Fatale erreur ! L’attelage a dévié vers la droite sur l’accotement herbeux de la route, il a plongé dans le fossé, m’éjectant au passage, pour finalement se coucher sur le flanc gauche…

Thierry possède ce magnifique attelage Tourist 750

Je suis alors retombé, sur le macadam, sur l’épaule gauche et j’ai ressenti une douleur fulgurante. Du panier en l’air, ma femme indemne achevait de s’extraire lorsque je me suis relevé. Des amis sont arrivés à la rescousse, pour remettre le side sur ses roues et le ramener à la maison.

Il a eu peu de dommages : clignoteur arrière gauche et rétro gauche cassés, guidon faussé.

Pour ma part, à l’hôpital, on a diagnostiqué une fracture de l’épaule, soit de la tête de l’humérus. On ne peut plâtrer pareille fracture articulaire; j’ai gardé le bras immobilisé par une attelle durant 5 semaines. La fracture s’est consolidée d’elle-même et j’ai alors entamé la rééducation, la kiné.

 

Crois-moi, j’ai souffert le martyre ! Je suis resté en arrêt de travail jusqu’à ce 1er août. Durant ma convalescence, un pote mécanicien -et side-cariste chevronné- a réparé la bête et il m’a emmené dans le panier pour une belle balade dans les Ardennes belges et françaises.

La semaine dernière, j’ai repris le guidon pour un petit galop d’essai de quelques kilomètres… ça va…

 

…Mais faut y aller mollo car les vibrations ravivent la douleur !

avec l’aide de http://www.pitt.edu et http://www.arthursclipart.com

16 juillet 2006

La « nouvelle-nouvelle » 750 Tourist de Philippe

« UN PONT TROP LOIN »

Rassurons-nous, pas de gros déboires avec cet attelage de génération récente, donc réputé pour sa fiabilité !

…juste un problème de dents dedans… En effet, à 7500 km, il ne reste plus grand-chose de la magnifique dentition, euh, denture d’origine, et forcément, ça fonctionne beaucoup moins bien :

 

 

On peut supposer que cet incident est dû au couple phénoménal de la machine. D’ailleurs, pareils incidents n’étaient pas non plus rares sur les BMW (dans l’histoire desquelles l’Ural plonge ses…racines) où, il est vrai, ce problème intervenait plutôt vers les 750000 kms.

Heureusement qu’il y a une garantie de deux dents ans, un chien de secours fut donc envoyé pour effectuer le remorquage.

L’URAL, le chien, compagnons accros (et à 3 pattes !)

septembre 2007

Le piston récalcitrant

par Didier

Encore une nouveauté dans la fabrication des motos russes !

Au mois de juillet mon ami Jean-Louis, mécano professionnel très compétent et très réputé dans nos montagnes, refaisait un moteur d’Oural. Pour les pistons pas de soucis un email chez « le garage du vieux chronomètre » et une semaine plus tard le kit complet à pas cher arrive par la poste. Après vérification de la côte de la JUPE du piston (qui a la fonction de guidage dans le cylindre, la tête avec ses segments faisant l’étanchéité), ré-alésage du cylindre avec 0.07 mm de jeu, remontage puis démarrage… Jusque là tout va bien.

Le temps de faire la carburation le moteur chauffe, normal mais en 10 minutes au ralenti… il serre ! moins normal ????

Démontage et, oh surprise, le piston a serré sur le corps entre les deux racleurs alors que normalement un piston serre sur la jupe par manque de jeu et ou manque d’huile.

Une prise de cotes très précise a montré que les pistons étaient plus gros au milieu que sur leurs extrémités sans pour cela dépasser la cote nominale. Il a fallu les passer au tour et enlever 0,1 mm pour qu’ils soient utilisables !!!!!

Pour vérifier que tout pouvait être remonté sans problème Jean-Louis a chauffé cylindres et pistons au décapeur thermique ce qui a permis de prendre les jeux à chaud (pas bête mon pote n’est-il pas ?).

La « Mule Bleue » l’URAL 8.103.10 de PhiZo

Mon URAL est un modèle de 1994 à une roue motrice (IMZ 8.103-10), acheté d’occasion, j’en suis le 3eme propriètaire.

C’est une fort jolie machine, agréable à utiliser, à pousser au bord de la route et à mécaniquer…

Parce que ce stade là, malheureusement, on finit toujours par y arriver…. 

Non pas que la conception soit mauvaise (Tout de même, quand on a des BMW dans ses aïeules !!!) mais on peut supposer que l’état de l’industrie Russe, fonderies, machines, etc… ne permet pas d’assurer une constance de qualité dans les métaux et alliages, non plus que dans la précision des usinages…

Aussi une URAL (du moins parmi celles de ces années là…) demande beaucoup de soin et d’attention si on veut espérer un service à peu près correct.. Voici une petite liste non exhaustive des problèmes rigolos auxquels j’ai été confronté :

  • Changement des disques d’embrayage (pour une fois, juste avant que ça casse !) :
  • Changement des pignons de distribution suit à une carie dentaire…

 

Non, ce n’est pas le sucre qui abîme les dents de la distribution… les pignons SONT en sucre… (enfin c’est tout comme).

 

  • bris des roulement de la roue arrière,
  • Montlhéry 2000 : bris du roulement avant du vilebrequin (changement de l’embiellage complet),

 

Roulement du palier avant de vilebrequin :

Ce que j’ai retrouvé (à gauche),

Ce qu’il y aurait toujours dû avoir (à droite)…

 

  • Montlhéry 2001 : perçage d’un piston (changement des 2 pistons…),

 

Le p’tit trou est situé approximativement à l’emplacement de la bougie (c’est là qu’il fait le plus chaud).

 

  • …et en démontant, je constate la perte d’un circlip d’axe de piston (en fait il était pas perdu, non, il était là, entre le piston et le cylindre…) (…et changement des 2 cylindres),
  • Explosion du pont arrière (cause : desserrage des vis de fixation de la couronne),
  • bris d’une vis de réglage des culbuteurs,
  • J’ai également remplacé TOUS les roulements à billes et les joints (moteur, boite, pont, roues, etc…) par des équivalents européens, suédois, japonais, mais pas russes !!!

 

Roulements et joints du moteur et de la boite de vitesses de la URAL. Finalement, ça fait pas tant que ça…

 

  • A part ça j’ai eu des problèmes de freinage (ou plutôt d’absence de freinage), de fuite d’huile de pont, de carbus qui chauffent, de robinet d’essence qui fuit, la bobine d’allumage grillée, etc… je dois oublier des trucs, mais bon… la routine quoi !

Faut croire qu’il y en a qui aiment souffrir, je viens de racheter exactement la même en version solo !!!

CONCLUSION

« Que ceux qui n’ont pas une âme de bricoleur, Hé bien qu’ils s’abstiennent d’investir dans ce genre de machines ou bien qu’ils achètent du neuf avec deux ans de garantie. Exécution !

N’hésitez pas, vous aussi, à nous communiquer vos expériences rigolotes !