Nouveau membre en Dnepr MT11
Posté : mer. 11 juin 2025 23:31
Bonjour
Je m'appelle Franc, je vis dans l'Yonne et j'ai une très longue passion motocycliste. Je possède encore une Transalp de 1996 (73500 kms) et une Yamaha SR400 de 2003.
L'envie du side est venu avec le souhait de partager ces moments de liberté non plus en solo, ni en duo, mais en famille avec mon épouse et ma fille de 10 ans.
J'ai hésité entre un side moderne (en roues de 15 pouces et pneus auto) et un side "vintage".
Le cœur a parlé, le look et l'aura des machines soviétiques m'a fait craquer.
Depuis 2 ans, je suis l'heureux propriétaire d'un Dnepr MT11 de 1991 en carte grise collection et qui a passé avec succès le contrôle technique, non pas que j'y suis favorable, mais pour le faire tant que TOUT fonctionnait parfaitement et pour être tranquille 5 ans. Il a 5400 km au
compteur, il en avait 850 quand je l'ai acheté à son ancien propriétaire (salut Fred) qui a fait un travail remarquable de restauration, chose que je n'aurai jamais eu la patience de faire à un tel niveau de détails et de connaissances techniques. Tout a été refait avec de bonnes pièces : allumage électronique, faisceau électrique et moteur complet, boite modèle armée, gros carter d'huile, jantes italiennes, suspensions Hagon. Seule la
peinture est d'origine. Il m'a offert pleins de pièces de rechange, un moteur, une boite, des joints...
N'empêche, j'ai connu comme tout le monde ici quelques tuiles et déboires.
L'embrayage qui était neuf a cassé (tous les rivets des disques garnis on sauté, défaut de fabrication apparemment) je me suis retrouvé en roue
libre, le moteur qui tournait dans le vide à 30 m de chez moi de retour d'une longue balade. La chance du débutant !
J'ai réparé tout seul, mais j'ai pas réussi à bien freiner les vis au pointeau comme je l'avais vu faire sur des vidéos et elles se sont fait la malle. Recasse de l'embrayage avec démontage du volant et changement des doigts obligatoire. L'erreur du débutant !
J'ai remonté des vis de meilleur qualité (et cruciforme) à la loctite car je suis incapable de réaliser des marquages au pointeau et j'en ai trop bavé pour devoir recommencer.
Avant le Dnepr, la mécanique pour moi se limitait sur mes motos à l'entretien courant. J'avais jamais démonté de boite de vitesse ou changé d'embrayage.
Ensuite, j'ai eu une épidémie de rayons cassés (pourtant renforcés), surtout à l'arrière, jusqu'a 1 rayon tous les 50 kms... J'en ai un bocal plein. Ils cassaient tous au niveau du moyeu, au niveau du coude. J'ai mis au point une technique pour remplacer les rayons sans démonter le pneu et sans déposer la roue : je réduis de quelques millimètres la partie filetée du rayon, je dégonfle le pneu, je pousse l'écrou dans la jante pour qu'il soit affleurant, je positionne le rayon, et je relâche l'écrou qui se positionne au bout du rayon et je revisse le tout, puis je regonfle le pneu.
Je change ainsi un rayon en 5 minutes, le plus long étant de soulever la roue concernée pour éviter que le pneu s'écrase quand je chasse l'air.
Il s'est avéré que l'ancien proprio avait tout serré trop fort. J'ai tout détendu un petit peu et maintenant, après chaque sortie, je retends ceux qui prennent un peu de jeu et tout va bien, les rayons pêtent rarement.
Autre pbm récurrent, les carbus :
J'adorais les carbu K65T que j'arrivais a parfaitement régler, mais le support de gicleur principal n'arrêtait pas de se dévisser et tombait au
fond de la cuve, puis après c'est une fixation d'un ressort de rappel qui a lâché. J'ai monté des Dellorto neufs achetés en Allemagne (et préréglés pour le Dnepr) mais j'ai eu plus de mal à bien les régler (trou à la reprise à bas régime) mais c'est ok maintenant.
"Lisant" trop les bougies qui étaient un peu trop noires, j'avais eu trop tendance à appauvrir alors qu'il fallait enrichir.
Le pbm des DellOrto c'est qu'ils tiennent pas un collier emboités sur une pipe en caoutchouc, contrairement aux K65T qui étaient vissés directement sur la culasse, du coup, il faut faire constamment gaffe au serrage du collier et au maintien du carbu pour éviter les prises d'air et c'est chiant.
J'aurai préféré garder des K65T, mais fiables.
quels que soient les carbus, j'ai toujours la bougie gauche plus noire que la droite, mais elle est sèche donc je ne pense pas que ce soit une fuite ou une consommation d'huile car il ne bouffe pas d'huile, le niveau est constant. J'ai une petite fuite à la boite mais pas de quoi refaire le niveau, juste des taches et une odeur de friture a l'arrêt car les quelques gouttes tombent sur la connexion entre les 2 échappements.
Les freins sont mon plus gros pbm car tous les moyeux ont vécu et l'efficacité n'est plus de mise. J'ai acheté une roue en bon état , mais le
roulement externe est affleurant alors que sur mes roues il est encastrés et du coup, je n'arrive pas à la monter avec avec l'axe de roue d'origine.
Si quelqu'un peu me donner une solution ou une explication...
Je suis une bille en mécanique, j'ai les pdf d'atelier Dnepr en Français, mais j'ai du mal souvent à comprendre et j'ai pas mal de questions à poser aux membres d'un forum auquel je suis heureux de participer.
Merci à ce forum d'exister
Je m'appelle Franc, je vis dans l'Yonne et j'ai une très longue passion motocycliste. Je possède encore une Transalp de 1996 (73500 kms) et une Yamaha SR400 de 2003.
L'envie du side est venu avec le souhait de partager ces moments de liberté non plus en solo, ni en duo, mais en famille avec mon épouse et ma fille de 10 ans.
J'ai hésité entre un side moderne (en roues de 15 pouces et pneus auto) et un side "vintage".
Le cœur a parlé, le look et l'aura des machines soviétiques m'a fait craquer.
Depuis 2 ans, je suis l'heureux propriétaire d'un Dnepr MT11 de 1991 en carte grise collection et qui a passé avec succès le contrôle technique, non pas que j'y suis favorable, mais pour le faire tant que TOUT fonctionnait parfaitement et pour être tranquille 5 ans. Il a 5400 km au
compteur, il en avait 850 quand je l'ai acheté à son ancien propriétaire (salut Fred) qui a fait un travail remarquable de restauration, chose que je n'aurai jamais eu la patience de faire à un tel niveau de détails et de connaissances techniques. Tout a été refait avec de bonnes pièces : allumage électronique, faisceau électrique et moteur complet, boite modèle armée, gros carter d'huile, jantes italiennes, suspensions Hagon. Seule la
peinture est d'origine. Il m'a offert pleins de pièces de rechange, un moteur, une boite, des joints...
N'empêche, j'ai connu comme tout le monde ici quelques tuiles et déboires.
L'embrayage qui était neuf a cassé (tous les rivets des disques garnis on sauté, défaut de fabrication apparemment) je me suis retrouvé en roue
libre, le moteur qui tournait dans le vide à 30 m de chez moi de retour d'une longue balade. La chance du débutant !
J'ai réparé tout seul, mais j'ai pas réussi à bien freiner les vis au pointeau comme je l'avais vu faire sur des vidéos et elles se sont fait la malle. Recasse de l'embrayage avec démontage du volant et changement des doigts obligatoire. L'erreur du débutant !
J'ai remonté des vis de meilleur qualité (et cruciforme) à la loctite car je suis incapable de réaliser des marquages au pointeau et j'en ai trop bavé pour devoir recommencer.
Avant le Dnepr, la mécanique pour moi se limitait sur mes motos à l'entretien courant. J'avais jamais démonté de boite de vitesse ou changé d'embrayage.
Ensuite, j'ai eu une épidémie de rayons cassés (pourtant renforcés), surtout à l'arrière, jusqu'a 1 rayon tous les 50 kms... J'en ai un bocal plein. Ils cassaient tous au niveau du moyeu, au niveau du coude. J'ai mis au point une technique pour remplacer les rayons sans démonter le pneu et sans déposer la roue : je réduis de quelques millimètres la partie filetée du rayon, je dégonfle le pneu, je pousse l'écrou dans la jante pour qu'il soit affleurant, je positionne le rayon, et je relâche l'écrou qui se positionne au bout du rayon et je revisse le tout, puis je regonfle le pneu.
Je change ainsi un rayon en 5 minutes, le plus long étant de soulever la roue concernée pour éviter que le pneu s'écrase quand je chasse l'air.
Il s'est avéré que l'ancien proprio avait tout serré trop fort. J'ai tout détendu un petit peu et maintenant, après chaque sortie, je retends ceux qui prennent un peu de jeu et tout va bien, les rayons pêtent rarement.
Autre pbm récurrent, les carbus :
J'adorais les carbu K65T que j'arrivais a parfaitement régler, mais le support de gicleur principal n'arrêtait pas de se dévisser et tombait au
fond de la cuve, puis après c'est une fixation d'un ressort de rappel qui a lâché. J'ai monté des Dellorto neufs achetés en Allemagne (et préréglés pour le Dnepr) mais j'ai eu plus de mal à bien les régler (trou à la reprise à bas régime) mais c'est ok maintenant.
"Lisant" trop les bougies qui étaient un peu trop noires, j'avais eu trop tendance à appauvrir alors qu'il fallait enrichir.
Le pbm des DellOrto c'est qu'ils tiennent pas un collier emboités sur une pipe en caoutchouc, contrairement aux K65T qui étaient vissés directement sur la culasse, du coup, il faut faire constamment gaffe au serrage du collier et au maintien du carbu pour éviter les prises d'air et c'est chiant.
J'aurai préféré garder des K65T, mais fiables.
quels que soient les carbus, j'ai toujours la bougie gauche plus noire que la droite, mais elle est sèche donc je ne pense pas que ce soit une fuite ou une consommation d'huile car il ne bouffe pas d'huile, le niveau est constant. J'ai une petite fuite à la boite mais pas de quoi refaire le niveau, juste des taches et une odeur de friture a l'arrêt car les quelques gouttes tombent sur la connexion entre les 2 échappements.
Les freins sont mon plus gros pbm car tous les moyeux ont vécu et l'efficacité n'est plus de mise. J'ai acheté une roue en bon état , mais le
roulement externe est affleurant alors que sur mes roues il est encastrés et du coup, je n'arrive pas à la monter avec avec l'axe de roue d'origine.
Si quelqu'un peu me donner une solution ou une explication...
Je suis une bille en mécanique, j'ai les pdf d'atelier Dnepr en Français, mais j'ai du mal souvent à comprendre et j'ai pas mal de questions à poser aux membres d'un forum auquel je suis heureux de participer.
Merci à ce forum d'exister