Le tour de France par les routes jaunes
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Vous avez dû vous rendre compte que nous sommes rentrés de notre tour de France, 5230 km sans panne, juste une crevaison qui n'aurait pas dû, explications à venir.
Un récit va bientôt suivre, il est encore à la frappe, mais vous ne serez pas obligé de tout lire.
A suivre
Un récit va bientôt suivre, il est encore à la frappe, mais vous ne serez pas obligé de tout lire.
A suivre
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Kreuzhof
- Amicaliste
- Messages : 5370
- Enregistré le : ven. 4 nov. 2016 20:02
- Localisation : Bavière/Dauphiné
- Adhérant : 611
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Ben...qu'est ce que tu vas pouvoir nous raconter alors???Guy et Claudette a écrit : 5230 km sans panne,
MT12 de 1982 - Faut que ça tourne!
Rénovation d'un MT12 viewtopic.php?t=461
Rénovation d'un MT12 viewtopic.php?t=461
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Nous voici de retour de notre périple circulaire autour de notre beau pays.
Nous avions fait quelques essais avant le départ, comme la printanière sous la pluie pour voir l’étanchéité de l’ensemble.
Le moteur est parfaitement étanche quel que soit les conditions, un coup de démarreur et ça part, par contre pour le couvre-tonneau, malgré les découpes intelligentes pour retirer cette capote sans déposer le pare-brise, découpes refermées à l’aide de Velcro c’est pas terrible, y’aura toujours la descente d’eau pluviale le long du support de pare-brise, donc à modifier ultérieurement.
La tenue de route sur gravillons au retour de la printanière, normale ça ne tient pas la route, mais ça plane bien, nous ne nous sommes pas retournés, nous nous sommes arrêtés quelques mètres plus bas, ou plutôt se sont des petits arbres qui nous ont arrêtés, et là aussi ça s’est très bien passé, à part le phare et son support, aucune rayure, c’est tout de même costaud, bon d’accord on a eu de la chance de ce côté-là.
Puis le confort, pas terrible, il faut impérativement faire quelque chose, j’ai pourtant remis mes Mitas à la place des Heidenau montés d’origine, mais c’est pas suffisant. On sent le moindre caillou sans parler des nids de poules et dos d’âne où l’on se fait systématiquement secoué à 15 km/h.
M’enfin nous voici donc partis pour un tour de France, une première pour nous, car nous étions plutôt habitués à rouler en Europe histoire d’aller voir ailleurs, et beaucoup nous disaient « Pourquoi aller si loin, y’a de si beaux coins en France » certes, mais nous de répondre « Nous aurons le temps de faire la France quand on sera plus vieux » et bien nous y sommes dans notre France pluvieuse….
Mais attention, avant de vous lancer dans la lecture, je voudrais vous prévenir : ceci n’est pas un guide touristique mais seulement notre façon de voyager. Des guides touristiques, y’en a plein les boutiques, d’ailleurs nous partons avec le « Guide du Routard, Camping en France » qui nous a bien servi.
Départ le jeudi 16 mai au matin, le compteur affiche 2200 km, nous avions prévu le lundi 13, mais suite à la sortie de route gravillonnée nous avons repoussé au jeudi, m’enfin nous ne sommes pas pressés, surtout qu’ils n’annoncent pas une bonne météo à partir du jeudi, et ma philosophie sous la pluie est de ne pas rester sous le nuage mais plutôt de rouler si possible dans le sens contraire du vent, pas facile, mais des fois ça marche.
Remorque attelée, bagages chargés, un peu trop à mon goût mais on ne peut pas en mettre plus, juste au moment de partir, notre amicaliste Bozo qui passait par là, nous souhaite un bon départ, sympa le Bozo.
Ah j’oubliais de vous dire, nous nous sommes équipés d’un GPS, car par expérience, pour suivre les petites routes il vous faut la carte constamment sur les genoux à chaque carrefour, et si vous suivez les indications vous vous retrouvez sur une voie dite expresse.
Le GPS chargé de 4600 km de petites routes, j’ai tout de même mis deux mois pour le préparer, maintenant reste plus qu’à suivre la flèche. Je ne sais pas pour vous, mais moi, avec ce machin là je ne sais plus où l’on est, m’enfin, lui il sait.
On fait nos adieux aux voisins et c’est parti pour une première journée, rien de spécial, traverser les Vosges on connait un peu. Val d’Ajol « bar des sports » pour un rapide repas de midi, c’était l’heure. Une nuit au camping de St-Hippolyte dans le Doubs et une fondue au restau « Chez la P’tite Mary ». Et le lendemain une petite visite à notre ami Jacky de Maîche, toujours fidèle au poste.
Et c’est en longeant le lac de Saint-Point que l’on s’est arrêté juste avant l’averse, encore une fois, il était juste midi, dans un petit restau avec vue sur le lac, « l’Escale » sympa, on attends la fin de l’averse pour repartir.
Et comme le deuxième jour fut pluvieux, une nuit d’hôtel à Lamoura dans le Jura nous fera le plus grand bien et le troisième jour également pluvieux. En fait nous avons eu de la pluie tout le temps, je vous indiquerais les jours ensoleillés.
En milieu de journée on se boit un café en terrasse, nous étions les premiers clients de la saison en terrasse, forcément avec les blousons motos on peut être en terrasse. Nous étions à Seyssel (74) juste devant un superbe pont qui traversait le Rhône.
On s’apprêtait à remonter en selle lorsqu’un jeune homme s’approche pour voir cet Oural de plus près, il connaissait mais n’en avait jamais vu. Etant photographe il nous demande si l’on accepte une prise de vue, évidemment, et ce n’est pas le premier. (et pas le dernier non plus)
A ma grande surprise, un témoin orange s’allume au compteur, orange ce n’est pas rouge, donc pas trop grave, ce que m’a confirmé mon concessionnaire. Un témoin qui parle d’injection mais qui n’empêche pas de rouler, il s’est éteint le lendemain. Et d’ailleurs le seul témoin rouge au compteur qui indique un danger c’est celui du frein à main, alors on peut rouler confiant.
A la suite d’un court arrêt en bord de route pour vérifier si la carte routière était bien à jour, j’entends une voix forte qui dit « Un Oural » fichtre un connaisseur, je me retourne et je vois un hurluberlu avec une barbe de 10 ans qui attendait au stop à 50m, vitre ouverte et qui lance à sa passagère (sa femme en l’occurrence) « et bien t’as qu’a rentrer à pied » . Alors forcément il vient se garer derrière nous. Et une grande discussion commença, impossible de le lâcher, m’enfin c’est toujours sympa de rencontrer du monde, quel qu’il soit. A suivre
Nous avions fait quelques essais avant le départ, comme la printanière sous la pluie pour voir l’étanchéité de l’ensemble.
Le moteur est parfaitement étanche quel que soit les conditions, un coup de démarreur et ça part, par contre pour le couvre-tonneau, malgré les découpes intelligentes pour retirer cette capote sans déposer le pare-brise, découpes refermées à l’aide de Velcro c’est pas terrible, y’aura toujours la descente d’eau pluviale le long du support de pare-brise, donc à modifier ultérieurement.
La tenue de route sur gravillons au retour de la printanière, normale ça ne tient pas la route, mais ça plane bien, nous ne nous sommes pas retournés, nous nous sommes arrêtés quelques mètres plus bas, ou plutôt se sont des petits arbres qui nous ont arrêtés, et là aussi ça s’est très bien passé, à part le phare et son support, aucune rayure, c’est tout de même costaud, bon d’accord on a eu de la chance de ce côté-là.
Puis le confort, pas terrible, il faut impérativement faire quelque chose, j’ai pourtant remis mes Mitas à la place des Heidenau montés d’origine, mais c’est pas suffisant. On sent le moindre caillou sans parler des nids de poules et dos d’âne où l’on se fait systématiquement secoué à 15 km/h.
M’enfin nous voici donc partis pour un tour de France, une première pour nous, car nous étions plutôt habitués à rouler en Europe histoire d’aller voir ailleurs, et beaucoup nous disaient « Pourquoi aller si loin, y’a de si beaux coins en France » certes, mais nous de répondre « Nous aurons le temps de faire la France quand on sera plus vieux » et bien nous y sommes dans notre France pluvieuse….
Mais attention, avant de vous lancer dans la lecture, je voudrais vous prévenir : ceci n’est pas un guide touristique mais seulement notre façon de voyager. Des guides touristiques, y’en a plein les boutiques, d’ailleurs nous partons avec le « Guide du Routard, Camping en France » qui nous a bien servi.
Départ le jeudi 16 mai au matin, le compteur affiche 2200 km, nous avions prévu le lundi 13, mais suite à la sortie de route gravillonnée nous avons repoussé au jeudi, m’enfin nous ne sommes pas pressés, surtout qu’ils n’annoncent pas une bonne météo à partir du jeudi, et ma philosophie sous la pluie est de ne pas rester sous le nuage mais plutôt de rouler si possible dans le sens contraire du vent, pas facile, mais des fois ça marche.
Remorque attelée, bagages chargés, un peu trop à mon goût mais on ne peut pas en mettre plus, juste au moment de partir, notre amicaliste Bozo qui passait par là, nous souhaite un bon départ, sympa le Bozo.
Ah j’oubliais de vous dire, nous nous sommes équipés d’un GPS, car par expérience, pour suivre les petites routes il vous faut la carte constamment sur les genoux à chaque carrefour, et si vous suivez les indications vous vous retrouvez sur une voie dite expresse.
Le GPS chargé de 4600 km de petites routes, j’ai tout de même mis deux mois pour le préparer, maintenant reste plus qu’à suivre la flèche. Je ne sais pas pour vous, mais moi, avec ce machin là je ne sais plus où l’on est, m’enfin, lui il sait.
On fait nos adieux aux voisins et c’est parti pour une première journée, rien de spécial, traverser les Vosges on connait un peu. Val d’Ajol « bar des sports » pour un rapide repas de midi, c’était l’heure. Une nuit au camping de St-Hippolyte dans le Doubs et une fondue au restau « Chez la P’tite Mary ». Et le lendemain une petite visite à notre ami Jacky de Maîche, toujours fidèle au poste.
Et c’est en longeant le lac de Saint-Point que l’on s’est arrêté juste avant l’averse, encore une fois, il était juste midi, dans un petit restau avec vue sur le lac, « l’Escale » sympa, on attends la fin de l’averse pour repartir.
Et comme le deuxième jour fut pluvieux, une nuit d’hôtel à Lamoura dans le Jura nous fera le plus grand bien et le troisième jour également pluvieux. En fait nous avons eu de la pluie tout le temps, je vous indiquerais les jours ensoleillés.
En milieu de journée on se boit un café en terrasse, nous étions les premiers clients de la saison en terrasse, forcément avec les blousons motos on peut être en terrasse. Nous étions à Seyssel (74) juste devant un superbe pont qui traversait le Rhône.
On s’apprêtait à remonter en selle lorsqu’un jeune homme s’approche pour voir cet Oural de plus près, il connaissait mais n’en avait jamais vu. Etant photographe il nous demande si l’on accepte une prise de vue, évidemment, et ce n’est pas le premier. (et pas le dernier non plus)
A ma grande surprise, un témoin orange s’allume au compteur, orange ce n’est pas rouge, donc pas trop grave, ce que m’a confirmé mon concessionnaire. Un témoin qui parle d’injection mais qui n’empêche pas de rouler, il s’est éteint le lendemain. Et d’ailleurs le seul témoin rouge au compteur qui indique un danger c’est celui du frein à main, alors on peut rouler confiant.
A la suite d’un court arrêt en bord de route pour vérifier si la carte routière était bien à jour, j’entends une voix forte qui dit « Un Oural » fichtre un connaisseur, je me retourne et je vois un hurluberlu avec une barbe de 10 ans qui attendait au stop à 50m, vitre ouverte et qui lance à sa passagère (sa femme en l’occurrence) « et bien t’as qu’a rentrer à pied » . Alors forcément il vient se garer derrière nous. Et une grande discussion commença, impossible de le lâcher, m’enfin c’est toujours sympa de rencontrer du monde, quel qu’il soit. A suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Montbrun les Bains, un hôtel pour la nuit, l’un des soit disant plus beaux villages de France, bon d’accord, c’est joli mais entre deux averses. Mais si on ne fait que de l’hôtel pourquoi avoir pris la toile de tente, qui n’a d’ailleurs pas eu le temps de sécher. M’enfin c’est les vacances. Un petit arrêt pour admirer un point de vue et pour laisser passer l’automobiliste qui me suivait, quelquefois un peu trop près, tellement près qu’il s’arrête également, en fait c’est la plaque d’immatriculation qu’il voulait voir, ayant repérer le 54 il voulait en savoir un peu plus sur nos origines, ils habitent à 40km de chez nous, et ils descendent dans le Sud pour trouver le soleil.
Les routes départementales, c’est bien pour rouler tranquille, on est à l’ombre de la verdure quand y’a du soleil, y’a pas trop de monde, mais y’a beaucoup de nids de poules et de malfaçon dans le revêtement. Je comprends mieux le sketch à Jean Yann « Je hais les routes départementales ».
Nous avons mis 4 jours pour arriver aux abords du Lubéron, le soleil nous y attendait, et il nous restait une petite journée pour rejoindre St-Rémy de Provence, là où le concessionnaire nous attendait pour une vidange, mais seulement le mardi après-midi. Nous en profitons pour faire un détour chez une cousine dans le Var.
Arrivés un peu tôt sur Saint-Rémy, on se fait encore un restau a Orgon juste avant « Côté Jardin » la patronne légèrement typée, connait très bien le side-car Oural, elle est originaire d’un pays de là-bas , et elle n’en garde pas forcément de bons souvenirs du side-car.
Très bon accueil à la concession de St-Rémy, (on n’en doutait pas), et toujours sous le soleil, mais pas suffisant pour sortir la crème solaire, vidange faite et petits contrôles en une heure et demie, par contre pour le voyant d’injection, y’aurait fallu qu’il reste allumé, la machine est trop récente et les logiciels de contrôle n’ont pas suivi.
Direction les Pyrénées en contournant Nîmes largement par le Nord en prévision de faire les gorges du Tarn et le pont de Millau. Du déjà vu il y a quelques années, et puis qui ne connait pas le camping de St-Rome de Tarn.
Sortie de Saint-Rémy il est temps de trouver un camping, chose faite, et le temps d’installer notre campement (la tente va enfin sécher) un jeune homme s’approche visiblement attiré par l’Oural, encore un et en plus il veut faire des photos pour son père collectionneur de motos anciennes. Mais ce n’est pas une moto ancienne.
On discute un peu je lui demande où peut-on manger dans la région sans aller bien loin, réponse chez mon père à 10 km, il est gérant du camping….attends, je comprends pas, ton père est gérant d’un camping à 10 km d’ici et toi tu es ici ??? normal, c’est moi le gérant ici. Bref une fois installés nous sommes partis rejoindre le restau du père.
Par contre nous faisons un petit bilan kilométrique, nous voici à 6 jours de route pour 1100 km, c’est bien, mais nous aimerions arriver à Saint-Jean Pied de Port pour le samedi 25 et nous sommes le mercredi 22 au matin.
Car il faut dire qu’en début d’année nous avions appris qu’un couple d’amis faisait Compostelle, Cahors – Saint Jean Pied de Port, et il n’était pas impossible que l’on se retrouve dans les Pyrénées, donc à une journée prêt ça aurait été sympa de s’y retrouver.
Mais voilà pour rejoindre Saint-Jean en 3 jours, va falloir s’affoler parce que mon GPS me dit qu’il nous reste encore 1000 km avant Saint-Jean, toujours par les petites routes. Chose quasi pas possible, surtout avec une pluie qui n’en finit pas. Alors à l’unanimité nous décidons de ne pas passer par les Gorges du Tarn ainsi que le pont de Millau, les gorges du Tarn c’est beau sous le soleil pas sous la pluie. Nous aurons facilement gagné 100 bornes et une journée.
On rejoint l’itinéraire à Mazamet entre Castres et Carcassonne, la route se déroule bien et la machine se porte bien. A part la météo et l’état des routes, nos vacances se passent bien. Un rayon de soleil à Saissac, on en profite, on fait une pause.
Nous voici au Sud de Toulouse et il est bientôt l’heure de trouver un camping, mais dans cette région qui n’est peut-être pas très touristique on ne trouve pas de camping aussi facilement, faudrait monter un peu dans les Pyrénées. 17H30 j’interroge le GPS « camping le plus proche » réponse 20km derrière nous, étrange nous n’avons pas vu d’indication, faisons lui confiance et allons voir. Forcément qu’il n’y avait pas d’indication, c’est un camp de naturistes, à cette époque-ci dans les Pyrénées c’est pas pour nous, restons couvert.
Y’en a marre direction l’hôtel, on suit quelques indications, soit l’hôtel est complet soit il n’existe plus, on finit par se retrouver à l’hôtel de la gare de Lannemezan, hôtel des années 60, super, Claudette qui rêvait de dormir dans un vieux château.
Accueillis par la tenancière qui se tenait derrière son comptoir la voix éraillée par la cigarette, elle tenait bien son poste, hélas ce soir exceptionnellement le restaurant est fermé, mais face à nos tronches fatiguées et mouillées elle nous propose une assiette de crudités charcuterie, c’était parfait.
Après une bonne nuit au sec, nous reprenons la route sous une légère pluie, toujours désagréable de démarrer sous la pluie, m’enfin on commence à s’y habituer.
Nous avions prévu le Tourmalet, mais là aussi faut couper au plus court et si possible au moins mouillé.
Nous voici donc partis en direction de Tarbes puis Pau jusque Orthez pour atteindre Saint-Jean, mais sans pour autant prendre l’autoroute, juste une nationale déclassée mais revêtue d’après la carte.
Et c’est en milieu de matinée que nous avons eu droit à une crevaison arrière, rare mais ça arrive, effectivement on ne trouve plus de clous sur la route, aujourd’hui rares sont les charrettes tirées par des chevaux.
M’enfin pas de panique, j’ai les outils nécessaire ( j’avais révisé avant de partir ) mais voilà les outils ne sont pas sous la main, mais plutôt sous les bagages, qu’il faut sortir en les mettant à l’abri, car il pleut au cas où vous n’auriez pas suivi.
Bref un arrêt forcé qui nous a pris une bonne heure, et la route continue ainsi que la pluie. Mais faudra réparer au plus vite avant la prochaine crevaison.
Nous approchons de Saint-Jean Pied de Port, attention traversées de Pèlerins, et à ce sujet nous doublons un petit groupe de Pèlerins marchant à gauche comme tous bons piétons, surprise, c’est notre couple d’amis, qui eux aussi approchent de Saint-Jean, il leur reste une journée de marche et nous quelques heures.
On ne s’arrête pas, trempés jusqu’au sous-vêtements, on se fait de grands signes, on se verra demain.
On cherche le camping d’Irouleguy (Claudette aime bien le nom) en vue de se payer un mobil home, mais point de mobil home dans ce camping, nous irons plus loin.
Irouleguy, c’est à la station d’essence du super marché, il y a quelques années déjà avec le 650, que je me suis aperçu d’une fissure du réservoir d’essence, à mi-hauteur, pas pratique pour faire un plein….souvenir d’Irouleguy.
On trouve le camping Narbaitz à Ascarat proche de Saint-Jean, on demande un mobil home, minimum 2 nuits, pas grave on en prends trois, mais on sera au sec. On doit retrouver nos amis de Compostelle et nos voisins d’en face qui passent une semaine de vacances à Guéthary.
Le soir même je change la chambre à air crevée en espérant trouver la raison, la valve a été arraché, c’est un signe que le pneu a tourné sur la jante, tout de même un Oural 750 même avec injection, c’est pas un foudre de guerre, et surtout sur route mouillée.
Peut-être qu’une simple pointe aurait fait baisser la pression et comme j’ai roulé quelques dizaines de mètres sur la jante avant de m’arrêter, alors bien sûr le pneu peut tourner sur la jante surtout qu’il n’y avait aucune trace de talc sur la chambre. Mais il n’y avait aucune aspérité à l’intérieur du pneu.
A suivre
Les routes départementales, c’est bien pour rouler tranquille, on est à l’ombre de la verdure quand y’a du soleil, y’a pas trop de monde, mais y’a beaucoup de nids de poules et de malfaçon dans le revêtement. Je comprends mieux le sketch à Jean Yann « Je hais les routes départementales ».
Nous avons mis 4 jours pour arriver aux abords du Lubéron, le soleil nous y attendait, et il nous restait une petite journée pour rejoindre St-Rémy de Provence, là où le concessionnaire nous attendait pour une vidange, mais seulement le mardi après-midi. Nous en profitons pour faire un détour chez une cousine dans le Var.
Arrivés un peu tôt sur Saint-Rémy, on se fait encore un restau a Orgon juste avant « Côté Jardin » la patronne légèrement typée, connait très bien le side-car Oural, elle est originaire d’un pays de là-bas , et elle n’en garde pas forcément de bons souvenirs du side-car.
Très bon accueil à la concession de St-Rémy, (on n’en doutait pas), et toujours sous le soleil, mais pas suffisant pour sortir la crème solaire, vidange faite et petits contrôles en une heure et demie, par contre pour le voyant d’injection, y’aurait fallu qu’il reste allumé, la machine est trop récente et les logiciels de contrôle n’ont pas suivi.
Direction les Pyrénées en contournant Nîmes largement par le Nord en prévision de faire les gorges du Tarn et le pont de Millau. Du déjà vu il y a quelques années, et puis qui ne connait pas le camping de St-Rome de Tarn.
Sortie de Saint-Rémy il est temps de trouver un camping, chose faite, et le temps d’installer notre campement (la tente va enfin sécher) un jeune homme s’approche visiblement attiré par l’Oural, encore un et en plus il veut faire des photos pour son père collectionneur de motos anciennes. Mais ce n’est pas une moto ancienne.
On discute un peu je lui demande où peut-on manger dans la région sans aller bien loin, réponse chez mon père à 10 km, il est gérant du camping….attends, je comprends pas, ton père est gérant d’un camping à 10 km d’ici et toi tu es ici ??? normal, c’est moi le gérant ici. Bref une fois installés nous sommes partis rejoindre le restau du père.
Par contre nous faisons un petit bilan kilométrique, nous voici à 6 jours de route pour 1100 km, c’est bien, mais nous aimerions arriver à Saint-Jean Pied de Port pour le samedi 25 et nous sommes le mercredi 22 au matin.
Car il faut dire qu’en début d’année nous avions appris qu’un couple d’amis faisait Compostelle, Cahors – Saint Jean Pied de Port, et il n’était pas impossible que l’on se retrouve dans les Pyrénées, donc à une journée prêt ça aurait été sympa de s’y retrouver.
Mais voilà pour rejoindre Saint-Jean en 3 jours, va falloir s’affoler parce que mon GPS me dit qu’il nous reste encore 1000 km avant Saint-Jean, toujours par les petites routes. Chose quasi pas possible, surtout avec une pluie qui n’en finit pas. Alors à l’unanimité nous décidons de ne pas passer par les Gorges du Tarn ainsi que le pont de Millau, les gorges du Tarn c’est beau sous le soleil pas sous la pluie. Nous aurons facilement gagné 100 bornes et une journée.
On rejoint l’itinéraire à Mazamet entre Castres et Carcassonne, la route se déroule bien et la machine se porte bien. A part la météo et l’état des routes, nos vacances se passent bien. Un rayon de soleil à Saissac, on en profite, on fait une pause.
Nous voici au Sud de Toulouse et il est bientôt l’heure de trouver un camping, mais dans cette région qui n’est peut-être pas très touristique on ne trouve pas de camping aussi facilement, faudrait monter un peu dans les Pyrénées. 17H30 j’interroge le GPS « camping le plus proche » réponse 20km derrière nous, étrange nous n’avons pas vu d’indication, faisons lui confiance et allons voir. Forcément qu’il n’y avait pas d’indication, c’est un camp de naturistes, à cette époque-ci dans les Pyrénées c’est pas pour nous, restons couvert.
Y’en a marre direction l’hôtel, on suit quelques indications, soit l’hôtel est complet soit il n’existe plus, on finit par se retrouver à l’hôtel de la gare de Lannemezan, hôtel des années 60, super, Claudette qui rêvait de dormir dans un vieux château.
Accueillis par la tenancière qui se tenait derrière son comptoir la voix éraillée par la cigarette, elle tenait bien son poste, hélas ce soir exceptionnellement le restaurant est fermé, mais face à nos tronches fatiguées et mouillées elle nous propose une assiette de crudités charcuterie, c’était parfait.
Après une bonne nuit au sec, nous reprenons la route sous une légère pluie, toujours désagréable de démarrer sous la pluie, m’enfin on commence à s’y habituer.
Nous avions prévu le Tourmalet, mais là aussi faut couper au plus court et si possible au moins mouillé.
Nous voici donc partis en direction de Tarbes puis Pau jusque Orthez pour atteindre Saint-Jean, mais sans pour autant prendre l’autoroute, juste une nationale déclassée mais revêtue d’après la carte.
Et c’est en milieu de matinée que nous avons eu droit à une crevaison arrière, rare mais ça arrive, effectivement on ne trouve plus de clous sur la route, aujourd’hui rares sont les charrettes tirées par des chevaux.
M’enfin pas de panique, j’ai les outils nécessaire ( j’avais révisé avant de partir ) mais voilà les outils ne sont pas sous la main, mais plutôt sous les bagages, qu’il faut sortir en les mettant à l’abri, car il pleut au cas où vous n’auriez pas suivi.
Bref un arrêt forcé qui nous a pris une bonne heure, et la route continue ainsi que la pluie. Mais faudra réparer au plus vite avant la prochaine crevaison.
Nous approchons de Saint-Jean Pied de Port, attention traversées de Pèlerins, et à ce sujet nous doublons un petit groupe de Pèlerins marchant à gauche comme tous bons piétons, surprise, c’est notre couple d’amis, qui eux aussi approchent de Saint-Jean, il leur reste une journée de marche et nous quelques heures.
On ne s’arrête pas, trempés jusqu’au sous-vêtements, on se fait de grands signes, on se verra demain.
On cherche le camping d’Irouleguy (Claudette aime bien le nom) en vue de se payer un mobil home, mais point de mobil home dans ce camping, nous irons plus loin.
Irouleguy, c’est à la station d’essence du super marché, il y a quelques années déjà avec le 650, que je me suis aperçu d’une fissure du réservoir d’essence, à mi-hauteur, pas pratique pour faire un plein….souvenir d’Irouleguy.
On trouve le camping Narbaitz à Ascarat proche de Saint-Jean, on demande un mobil home, minimum 2 nuits, pas grave on en prends trois, mais on sera au sec. On doit retrouver nos amis de Compostelle et nos voisins d’en face qui passent une semaine de vacances à Guéthary.
Le soir même je change la chambre à air crevée en espérant trouver la raison, la valve a été arraché, c’est un signe que le pneu a tourné sur la jante, tout de même un Oural 750 même avec injection, c’est pas un foudre de guerre, et surtout sur route mouillée.
Peut-être qu’une simple pointe aurait fait baisser la pression et comme j’ai roulé quelques dizaines de mètres sur la jante avant de m’arrêter, alors bien sûr le pneu peut tourner sur la jante surtout qu’il n’y avait aucune trace de talc sur la chambre. Mais il n’y avait aucune aspérité à l’intérieur du pneu.
A suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Remontage du pneu avec nouvelle chambre, et un peu de pression avec ma pompe à vélo en attendant de faire l’appoint à la station. L’avenir nous le dira plus-tard, de retour à la maison et après autopsie de l’ensemble, j’en ai déduit qu’une rondelle de valve (la rondelle conique entre chambre et jante) s’était glissée à l’intérieur du pneu, et attendait que je roule pour percer délicatement la chambre. Avant de partir j’avais changé les trois pneus, mais pas celui-là, j’aurais dû.
En attendant les Compostelles, nous avons voulu tester quelques restaurants, il est très rapide de constater que Saint-Jean Pied de Port est un attrape Pèlerins, il est évident que Saint-Jean est un passage quasi obligé pour Compostelle et comme par définition le Pèlerin se déplace à pied, ils sont les bienvenus puisque qu’ils ne peuvent guère aller plus loin, bienvenu mais ne veut pas dire bien accueillis, ça frôle l’arnaque.
Une garbure au menu, on connait vaguement mais Claudette demande des précisions, « une soupe de légumes avec de la viande » c’est vague mais on commande tout de même. La soupe arrive juste tiède, on demande un coup de micro-onde sans problème, mais la viande a dû rester dans le fond de la bassine, on interroge tout de même pour savoir où est passée la viande, ah non aujourd’hui c’est du jambon, d’accord mais ça doit être des fines tranches.
On se trouve tout de même un petit restaurant dans une petite rue, il n’était que 18H20 et le service ne commençait qu’à 18H30, sans trop s’écarter nous attendons, c’est une rue un peu piétonne et ça circulait, en majorité des Pèlerins.
18h30 sonne, tous les piétons présents dans la rue s’engouffrent dans le restaurant, fort heureusement la copine était entrée en premier et avait réservé une table de 4, en 3 mn le restaurant affichait complet, mais à 19H15 une autre vague était annoncée, certes 18H30 ça fait un peu maison de retraite, mais l’idée est bonne car ça aura permis au restaurateur de faire 3 ou 4 services dans la soirée. Elle est pas belle la vie.
M’enfin, nous avons passé une bonne journée avec nos amis, dès demain ils prendrons les transports en commun pour rentrer à la maison avec pleins de souvenirs.
Mais Compostelle ne s’arrête pas à Saint-Jean, nous avons rencontré sur le camping un couple de Corse, venu spécialement pour faire la suite en partant de Saint-Jean, soit 800 km, ils cherchaient un garage pour la voiture.
Bravo et bon courage à tous ces Pèlerins.
Etant motorisés nous nous sommes écartés du centre ville pour trouver une auberge, c’est autre chose même à 10km.
Nous voici dimanche 26 au matin pluvieux et nous avons rendez-vous avec nos voisins à Espelette.
En fait je ne vous ai pas dit, j’ai voulu innover en achetant un thermoplongeur pour chauffer la tasse de café du matin, pour éviter d’emporter le réchaud, les gamelles et la bouteille de rechange, hélas une mauvaise manip et la bite chauffante ne chauffe plus depuis déjà un certain temps, ça n’a chauffé qu’une fois.
Et avant que nos gentils voisins, qui s’occupent des fleurs et des volets, ne prennent le départ, nous leur avons demandé gentiment de nous livrer les gamelles et le réchaud qui se trouvaient à côté de la cheminée, chose faite, nous voilà sauvé.
A suivre
On se trouve tout de même un petit restaurant dans une petite rue, il n’était que 18H20 et le service ne commençait qu’à 18H30, sans trop s’écarter nous attendons, c’est une rue un peu piétonne et ça circulait, en majorité des Pèlerins.
18h30 sonne, tous les piétons présents dans la rue s’engouffrent dans le restaurant, fort heureusement la copine était entrée en premier et avait réservé une table de 4, en 3 mn le restaurant affichait complet, mais à 19H15 une autre vague était annoncée, certes 18H30 ça fait un peu maison de retraite, mais l’idée est bonne car ça aura permis au restaurateur de faire 3 ou 4 services dans la soirée. Elle est pas belle la vie.
M’enfin, nous avons passé une bonne journée avec nos amis, dès demain ils prendrons les transports en commun pour rentrer à la maison avec pleins de souvenirs.
Mais Compostelle ne s’arrête pas à Saint-Jean, nous avons rencontré sur le camping un couple de Corse, venu spécialement pour faire la suite en partant de Saint-Jean, soit 800 km, ils cherchaient un garage pour la voiture.
Bravo et bon courage à tous ces Pèlerins.
Etant motorisés nous nous sommes écartés du centre ville pour trouver une auberge, c’est autre chose même à 10km.
Nous voici dimanche 26 au matin pluvieux et nous avons rendez-vous avec nos voisins à Espelette.
En fait je ne vous ai pas dit, j’ai voulu innover en achetant un thermoplongeur pour chauffer la tasse de café du matin, pour éviter d’emporter le réchaud, les gamelles et la bouteille de rechange, hélas une mauvaise manip et la bite chauffante ne chauffe plus depuis déjà un certain temps, ça n’a chauffé qu’une fois.
Et avant que nos gentils voisins, qui s’occupent des fleurs et des volets, ne prennent le départ, nous leur avons demandé gentiment de nous livrer les gamelles et le réchaud qui se trouvaient à côté de la cheminée, chose faite, nous voilà sauvé.
A suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Espelette encore une petite ville pour touristes, m’enfin c’est joli.
Trois nuits dans le mobil home on avait fini par oublier la pluie, et bien non, départ le lundi matin sous une pluie fine. Maintenant que nous sommes tout en bas, reste plus qu’à remonter le long de la côte. Tout le monde nous disait dans trois ou quatre jours il fera beau, c’est bien, mais d’ici là on sera en Bretagne, si vous voyez ce que je veux dire.
Remonter les Landes, c’est bien, mais y’a beaucoup de sapins et des routes bien droites, du coup on arrive très rapidement au camping de Créon (à l’Est de Bordeaux) où nous y passerons deux nuits, humide mais pas de pluie.
Nous profiterons d’une petite balade pour aller voir, entre midi et 2, notre ami Lilian et sa machine qu’il a bien du mal à faire rouler. Contents de s’être revus. Et en le quittant nous sommes passés par le château de Roquetaillade, belle demeure, c’est à voir. Pour plus d’informations voir Wikipédia. En face de notre emplacement, une tente, un vélo et une remorque du type transport d’enfants, le campeur vient vers nous en ayant vu le matricule 54, lui était de Senones dans les Vosges, il avait mis deux mois pour venir jusque-là et nous 2 semaines.
Il a 55 ans et ne trouve pas de travail, alors plutôt que de rester dans sa banquette à se morfondre, il préfère se déplacer pour trouver du travail et attirer l’attention sur la recherche d’emploi des séniors.
Un sacré gaillard ce Vosgien, il est même passé sur France 3 et France 2, il a tout de même trouvé quelques petits boulots tout au long de sa route, mais pas grand-chose.
On lui offre le gîte et le couvert quand il passera en Lorraine, en espérant que l’on soit rentrés avant lui.
Nous continuons notre progression vers le Nord en faisant une petite visite à notre copain Jean-Claude de Mirambeau, il commence à prendre de l’âge le bougre, mais toujours dans son atelier et bien content de nous revoir.
Ce soir ça sera camping, la météo s’améliore un peu, le camping de Port-Maubert, sympa mais spécial, c’est un camping pas loin de la mer qui est susceptible d’être inondé, c’est-à-dire qu’il se situe en dessous du niveau de la mer, par grosses marées et mauvais vents il faut dégager, le mégaphone sur le bureau et les consignes de sécurité vous rassurent tout de suite.
Nous approchons de la Vendée et la pluie nous a enfin quitté, la Vendée et le bord de mer, on ne le voyait pas comme ça, ça ressemble un peu à la Côte d’Azur, quand on voit La Palmyre et ses environs, avec du monde, du soleil certes et beaucoup d’animations, une région pas faite pour nous.
Nous avons mis pieds à terre au camping municipal de Rochefort, aux pieds du transbordeur. Ce qui nous a permis de voir un peu la ville sans aller bien loin, voir également le chantier de l’Hermione et la cale sèche, bien entendu l’Hermione était à Brest.
A suivre
Remonter les Landes, c’est bien, mais y’a beaucoup de sapins et des routes bien droites, du coup on arrive très rapidement au camping de Créon (à l’Est de Bordeaux) où nous y passerons deux nuits, humide mais pas de pluie.
Nous profiterons d’une petite balade pour aller voir, entre midi et 2, notre ami Lilian et sa machine qu’il a bien du mal à faire rouler. Contents de s’être revus. Et en le quittant nous sommes passés par le château de Roquetaillade, belle demeure, c’est à voir. Pour plus d’informations voir Wikipédia. En face de notre emplacement, une tente, un vélo et une remorque du type transport d’enfants, le campeur vient vers nous en ayant vu le matricule 54, lui était de Senones dans les Vosges, il avait mis deux mois pour venir jusque-là et nous 2 semaines.
Il a 55 ans et ne trouve pas de travail, alors plutôt que de rester dans sa banquette à se morfondre, il préfère se déplacer pour trouver du travail et attirer l’attention sur la recherche d’emploi des séniors.
Un sacré gaillard ce Vosgien, il est même passé sur France 3 et France 2, il a tout de même trouvé quelques petits boulots tout au long de sa route, mais pas grand-chose.
On lui offre le gîte et le couvert quand il passera en Lorraine, en espérant que l’on soit rentrés avant lui.
Nous continuons notre progression vers le Nord en faisant une petite visite à notre copain Jean-Claude de Mirambeau, il commence à prendre de l’âge le bougre, mais toujours dans son atelier et bien content de nous revoir.
Ce soir ça sera camping, la météo s’améliore un peu, le camping de Port-Maubert, sympa mais spécial, c’est un camping pas loin de la mer qui est susceptible d’être inondé, c’est-à-dire qu’il se situe en dessous du niveau de la mer, par grosses marées et mauvais vents il faut dégager, le mégaphone sur le bureau et les consignes de sécurité vous rassurent tout de suite.
Nous approchons de la Vendée et la pluie nous a enfin quitté, la Vendée et le bord de mer, on ne le voyait pas comme ça, ça ressemble un peu à la Côte d’Azur, quand on voit La Palmyre et ses environs, avec du monde, du soleil certes et beaucoup d’animations, une région pas faite pour nous.
Nous avons mis pieds à terre au camping municipal de Rochefort, aux pieds du transbordeur. Ce qui nous a permis de voir un peu la ville sans aller bien loin, voir également le chantier de l’Hermione et la cale sèche, bien entendu l’Hermione était à Brest.
A suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Le lendemain passage à La Rochelle, stationnement gratuit pour les motos, side-car avec remorque ??, peu importe on prends le temps de se balader sous le soleil.
Et puis on reprends la route le long de la côte, Les Sables d’Olonne entre autre, on y voit beaucoup de monde, mais la route est bonne, arrêt en fin d’après-midi au camping de Machecoul Saint-Meme, rien de spécial.
Une petite balade en ville, nous sommes attirés par la musique, c’était une soirée médiévale sous forme de diner spectacle, mais fallait réserver bien avant, nous passons notre chemin.
En parlant diner, rien à manger ce soir, pas de restaurant ouvert en ville, peut-être à cause de la soirée médiévale, mais au camping on nous propose une pizza décongelée qui fera bien l’affaire.
Nous franchissons la Loire par le pont de Saint-Nazaire et on bifurque à droite pour retrouver notre amicaliste JP et Monique, nous y passerons la soirée et une bonne nuit, JP en profite pour voir de plus près un modèle 2019.
Pour rejoindre notre itinéraire initial nous passons par Pontchâteau et par Le Calvaire de Pontchâteau, impressionnant, croyants ou non ça mérite un arrêt. Le site date de 1710, détruit puis reconstruit, les derniers jours de la vie de Jésus sont représentés par une quinzaine de station représentant diverses scènes. Des statuts grandeur nature, je n’ai pas réussi à en connaitre la matière, mais sous la peinture blanche uniforme on peut voir quelques traces de rouille, de la fonte peut-être.
On revient en bord de mer, et le tour de France n’est pas fini nous ne sommes qu’au km 3200, une bonne moitié.
Un camping à Muzillac avec piscine mais rien à manger, ça revient souvent le fait de manger, on trouvera tout de même une crêperie en ville.
On approche le golfe du Morbihan en passant par Sarzeau, une rapide visite de l’extérieur du château de Suscinio, du déjà vu, et même que nous avions pris un guide à l’époque pour la visite, tout ce que je me souviens, c’est que c’était très intéressant.
Nous contournons le golfe en traversant Vannes, le GPS nous facilite bien la tâche, pour arriver jusqu’à Locmariaquer, là où le guide du Routard nous indique un camping pas cher, 13 € alors que les voisins en affichent 25, et réduction accordée sur présentation du guide, mais le guide prévient tout de même « manque d’équipement », c’est parfait pour nous.
Effectivement « La Ferme Fleurie » 13€ l’emplacement et avec le guide c’est 9€, on a insisté pour lui en donner 10.
Encore à suivre, vous êtes toujours là j’espère
Une petite balade en ville, nous sommes attirés par la musique, c’était une soirée médiévale sous forme de diner spectacle, mais fallait réserver bien avant, nous passons notre chemin.
En parlant diner, rien à manger ce soir, pas de restaurant ouvert en ville, peut-être à cause de la soirée médiévale, mais au camping on nous propose une pizza décongelée qui fera bien l’affaire.
Nous franchissons la Loire par le pont de Saint-Nazaire et on bifurque à droite pour retrouver notre amicaliste JP et Monique, nous y passerons la soirée et une bonne nuit, JP en profite pour voir de plus près un modèle 2019.
Pour rejoindre notre itinéraire initial nous passons par Pontchâteau et par Le Calvaire de Pontchâteau, impressionnant, croyants ou non ça mérite un arrêt. Le site date de 1710, détruit puis reconstruit, les derniers jours de la vie de Jésus sont représentés par une quinzaine de station représentant diverses scènes. Des statuts grandeur nature, je n’ai pas réussi à en connaitre la matière, mais sous la peinture blanche uniforme on peut voir quelques traces de rouille, de la fonte peut-être.
On revient en bord de mer, et le tour de France n’est pas fini nous ne sommes qu’au km 3200, une bonne moitié.
Un camping à Muzillac avec piscine mais rien à manger, ça revient souvent le fait de manger, on trouvera tout de même une crêperie en ville.
On approche le golfe du Morbihan en passant par Sarzeau, une rapide visite de l’extérieur du château de Suscinio, du déjà vu, et même que nous avions pris un guide à l’époque pour la visite, tout ce que je me souviens, c’est que c’était très intéressant.
Nous contournons le golfe en traversant Vannes, le GPS nous facilite bien la tâche, pour arriver jusqu’à Locmariaquer, là où le guide du Routard nous indique un camping pas cher, 13 € alors que les voisins en affichent 25, et réduction accordée sur présentation du guide, mais le guide prévient tout de même « manque d’équipement », c’est parfait pour nous.
Effectivement « La Ferme Fleurie » 13€ l’emplacement et avec le guide c’est 9€, on a insisté pour lui en donner 10.
Encore à suivre, vous êtes toujours là j’espère
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Un rapide passage à Carnac sous la pluie, on s’y arrête tout de même
Puis direction Lorient, ou plus exactement Guidel, amis depuis….quelque temps déjà, ils avaient gîte et chambres d’hôtes à proximité du Mont Saint-Michel, et maintenant depuis quelques années ils se sont installés en Bretagne, toujours en chambre d’hôte qu’ils ont nommé « Côte et Mer », si vous passez par-là n’hésitez pas, Claudie et Bernard sauront vous recevoir, on en profite pour leur faire une petite visite et passer une soirée ensemble. https://chambre-dhotes-cotemer-a-guidel ... iness.site Nous avions pourtant dit « Nous ne passons chez personne » mais c’est plus fort que nous.
Quimperlé, une jolie petite ville, nous posons pied à terre pour voir de plus près L’Abbaye Sainte-Croix, nous faisons quelques photos aux alentours jusqu’au moment où un homme venant vers nous, nous demande si nous avons déjà visité l’Abbaye, bien sûr que non, nous venons juste d’arriver, et puis les portes doivent être certainement fermées. « Ce n’est pas un souci, c’est moi qui ai les clés » dit-il, alors allons visiter l’Abbaye avec un guide qui connait certainement bien les lieux. Il nous raconta toute l’historique de l’Abbaye, mais bien sûr sans prendre de note impossible de se rappeler de tout.
A suivre
Puis direction Lorient, ou plus exactement Guidel, amis depuis….quelque temps déjà, ils avaient gîte et chambres d’hôtes à proximité du Mont Saint-Michel, et maintenant depuis quelques années ils se sont installés en Bretagne, toujours en chambre d’hôte qu’ils ont nommé « Côte et Mer », si vous passez par-là n’hésitez pas, Claudie et Bernard sauront vous recevoir, on en profite pour leur faire une petite visite et passer une soirée ensemble. https://chambre-dhotes-cotemer-a-guidel ... iness.site Nous avions pourtant dit « Nous ne passons chez personne » mais c’est plus fort que nous.
Quimperlé, une jolie petite ville, nous posons pied à terre pour voir de plus près L’Abbaye Sainte-Croix, nous faisons quelques photos aux alentours jusqu’au moment où un homme venant vers nous, nous demande si nous avons déjà visité l’Abbaye, bien sûr que non, nous venons juste d’arriver, et puis les portes doivent être certainement fermées. « Ce n’est pas un souci, c’est moi qui ai les clés » dit-il, alors allons visiter l’Abbaye avec un guide qui connait certainement bien les lieux. Il nous raconta toute l’historique de l’Abbaye, mais bien sûr sans prendre de note impossible de se rappeler de tout.
A suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
M’enfin ce fut une belle rencontre, merci m’sieur, et c’est fort possible qu’on le revoit un jour, il vient souvent à Nancy.
Encore quelques photos en vieille ville et direction plein Nord vers Roscoff, quelques petites averses mais on ne va pas se plaindre.
Puis Meneham, on ne peut pas venir dans le Finistère Nord sans aller à Meneham, ancien village de pêcheurs restauré. D’ailleurs il y a un très bon restaurant que l’on a testé plusieurs fois, et également un gîte, mais sur réservation Au cours d’un repas du soir nous faisons la connaissance d’une dame qui voyage à pied, d’une soixante d’années, elle cherche une région, un endroit pour s’installer définitivement, elle a tout vendu, et il ne lui reste qu’un container au Mans, où elle va de temps en temps récupérer quelques affaires, on rencontre tout de même des gens étonnant.
Toujours à suivre
Puis Meneham, on ne peut pas venir dans le Finistère Nord sans aller à Meneham, ancien village de pêcheurs restauré. D’ailleurs il y a un très bon restaurant que l’on a testé plusieurs fois, et également un gîte, mais sur réservation Au cours d’un repas du soir nous faisons la connaissance d’une dame qui voyage à pied, d’une soixante d’années, elle cherche une région, un endroit pour s’installer définitivement, elle a tout vendu, et il ne lui reste qu’un container au Mans, où elle va de temps en temps récupérer quelques affaires, on rencontre tout de même des gens étonnant.
Toujours à suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
- Guy et Claudette
- Messages : 3268
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2015 20:31
- Localisation : ANTHELUPT (54)
- Adhérant : 063
- Contact :
Re: Le tour de France par les routes jaunes
Il y a bien un camping à proximité que l’on a déjà fait, mais avec cette météo pluvieuse on va préférer un autre camping guère plus loin mais qui possède des huttes en bois, que l’on appelle Cabadiennes, sans eau ni électricité et lumière solaire. Nous en prenons pour deux nuits, le temps de souffler un peu. Sur les conseils du chef campeur, nous allons déjeuner à Brignognan, à « la Corniche », restaurant sympa avec une vue panoramique sur la Baie de Brignognan, et nous rencontrons un motard mouillé comme nous mais qui roulait avec son Bobber, il ne venait pas de bien loin. La météo s’annonçait mauvaise pour les jours à venir, un motard local nous déconseille de prendre la route le lendemain, ils annoncent une tempête nommée « Miguel ». S’ils donnent un nom à un coup de vent, ça doit être sérieux.
Par mesure de précaution nous reprendrons une nuit supplémentaire dans la Cabadienne, de toute façon il pleut depuis 48h sans arrêter alors pourquoi pas 72h, et nous avons bien fait, même les locaux n’ont pas vu une telle pluie.
Et le lendemain une belle journée pour reprendre la route, effectivement beaucoup de branches et feuilles au sol, une voiture au fossé (gendarmerie et pompiers sur place) et des arbres déracinés.
A suivre
Par mesure de précaution nous reprendrons une nuit supplémentaire dans la Cabadienne, de toute façon il pleut depuis 48h sans arrêter alors pourquoi pas 72h, et nous avons bien fait, même les locaux n’ont pas vu une telle pluie.
Et le lendemain une belle journée pour reprendre la route, effectivement beaucoup de branches et feuilles au sol, une voiture au fossé (gendarmerie et pompiers sur place) et des arbres déracinés.
A suivre
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Un récit de Gréce en 2011 . . . http://dnepr.ural.free.fr/recit_2011_grece.htm
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173
J'ai jeté l'éponge . . . . http://forum.dnepr-ural.fr/viewtopic.php?f=5&t=1173