Bonjour,
Depuis deux jours j'étudie mon avenir à Siem Reap.... les qualificatifs ne manquent pas, ils ont juste changé.
Le chantier "réseaux et routes" avance, pas assez vite je trouve personnellement...
Depuis combien de mois sok san road est elle en gros travaux ? au minimum 4 , je dirais plus....les petits commerces ne sont plus accessibles lorsqu'il pleut. Pareil dans d'autres rues... hier, près de Wat bo, sortie d'école, au même moment un camion benne chargé de terre sort d'un chantier, les roues bien grasses...
facile de dire que "c'est le Cambodge" mais nous sommes en 2020. Certaines civilités devraient, du moins en ville, être présentes.... Il faut dire que si les écoliers n'ont que des enseignants comme l'Australienne qui loge au dessus de moi, ce n'est pas gagné ! Mégots parterre dans l'immeuble, salle de sport en vrac, bruit la nuit.... à la Khmère !
J'étudie donc où aller et quoi faire au 1 er décembre, vu l'ennui et l'avenir de Siem Reap pour les prochains mois.
Après 5 ans à Phnom Penh, il me semble que ça serait une erreur d'y retourner vivre : trop de nuisances sonores, pollution des véhicules et chantiers, trafic aux heures "sortables" et surtout la promise cuitée.
Les avantages seraient annulés par les inconvénients.
Ma soirée d'hier avec le boss du bar "français", ici depuis 18 ans environ, m'a permis d'échanger, et d'avoir un autre point de vue : évidemment que lui en famille avec 3 jeunes enfants, un bar qui a bien marché ( 6 employés mais depuis une semaine, seulement 3), il parle Khmer, la donne n'est pas la même : mais il resserre quand même les boulons, y compris son logement... ambiance qui ressemble au climat....c'est pesant, lourd... sans savoir ... on constate simplement.
Alors que je n'ai pas terminé mon premier café, je lis un message d'un ami Franco- casamançais. Actuellement là bas ( à Oussouye pour ceux qui connaissent), j'avais l'intention d'y retourner, vivre....nature superbe, accès pas très facile sauf si les vols depuis Dakar reprennent, ou le bateau ... Oui, de quoi me redonner l'espoir d'y retourner quand ma situation sera meilleure : d'ici là, me soigner et patienter au Cambodge. Mon visa est valable jusqu'en juin...
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