Ce mercredi, grosses averses orageuses dans l'aprem...et puis plus rien ; j'ai enfin pu sortir vers 17 h, l'heure de l'apéro ; faut dire que le Cambodge vit avec le soleil...à 20 h beaucoup dorment, et le matin entre 5 et 6 h c'est la levée des corps...
Vers le monument de l'Indépendance, je retrouve deux bars connus dont un avec piscine, billard ...sauf qu'il a changé de nom et qu'il n'y a pas plus de clients qu'avant ; j'opte donc pour celui d'en face ...pas mieux. à 1 $ la bière pression, et du personnel en pagaille ( obligé pour faire mieux que le voisin ) ils vont tous dans le mur .
Je reviens vers mon quartier, à pieds...les tuk tuk n'ont même plus la force de crier " tukt tuk" quand je passe... ils sont résignés. Je dois retraverser les rues 63 et 51 puis le boulevard Monivong. A l'heure de pointe c'est toujours une aventure...entre ceux qui tournent complétement à gauche en klaxonnant et ceux qui roulent à contresens ...

et là , je reconstate ; c'est cool... ce n'était donc pas une impression après la semaine fériée début octobre ; Phnom Penh a perdu beaucoup d'habitants , motorisés ou non.
Je décide de manger des nouilles sea food à 300 m de l'appart ; 3.50$ et une biere bouteille à 1 $... j'arrive et ...ce restau ouvert a tout vent a déjà changé de proprio, celui, tout neuf à côté, rasé ! je rappelle que je connaissais ce quartier il y a 6 mois...
Mes nouilles arrivent avec 6 bières, 2 serveuses, et un seau de glaçons de 80 grs l'un.
Voilà le principe ; les bières ne sont pas au frigo, les nanas te mettent un gros glaçon , parfois deux, à chaque fois que tu bois une gorgée... tu as du stock dans le panier avec les 6 bières et ainsi ne déranges pas les serveuses assises avec leur Ipode chinois ...
Quetloille : c'est l'addition ;
un gamin de 5 ans tire son père aveugle avec une ficelle dans le noir...au son d'un violon local, il ramasse quelques riels...
Je rentre...l'impression d'être tard le soir...il est à peine 19 h : plus de circulation...inutile d'aller en centre ville avec un tuk tuk...ça sera vide aussi et le retour pourrait être risqué. Les gratte ciels poussent, les jeunes travaillent...quand tout ça sera terminé, que se passera t-il dans ce pays ? pas de couverture sociale, inflation, des immeubles vides et les petits commerces qui ferment...
Une dernière, en anglais local ; sachant que les Khmers ne prononcent pas la dernière lettre :
- bico you bo ... ( à dire vite sans espace).
traduction :
- because your boss... (parceque ton patron ...)
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