tcharli a écrit :westy64 a écrit :c'est quoi une ancienne, pour toi ?
Bonne question qui me pousse à m'interroger... De prime abord, je dirais une bécane qui ne se trouve plus être dans les chaines de fabrication actuellement. Quoi que... Ou que sa conception remonte à un temps révolu. Ou une bécane qui a plus de trente ans, selon les spécifications de la FFVE pour passer en collection. C'est vrai que la réponse à la question est très relative... Bon en l'occurence, j'avoue que je suis particulièrement séduit par ce modele d'Oural militaire des années 50s / 60s. Mon choix est totalement irrationnel mécaniquement parlant dans l'idée d'une recherche de performance. Et enfin de compte peut-être pas tant que ça, mais c'est plutôt dans l'idée de prendre du plaisir mécaniquer sur un engin de mon goût avec l'espoir de lui apporter une certaine fiabilité. J'ai l'impression que j'ai trouvé le bon sujet si je voulais pour rompre mon ennui.

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Je crois comprendre ta réponse.
Un truc différent, typiquement décalé, avec une histoire (vraie, mais) d'un autre temps, d'un autre lieu.
Attention au rêve de fiabilité, il y a des pièges. Ces motos peuvent être très fiables (certains ont fait le tout du monde en R12 de 1939, d'autres sont montés au cercle polaire en K750), mais elles ne seront jamais des motos "roule ma poule". Certains composants peuvent (doivent ?) être changés pour durer, mais cela restera des engins nécessitant en général beaucoup de soins et d'attention.
Un KMZiste confirmé me disait que sur les modèles de K750, par exemple, il y avait 3 "gammes" de production, avec 3 niveaux de qualité.
- les produits destinés à l'armée rouge, sur-contrôlés à toutes les étapes de la fabrication, mais qui n'étaient pas exportés (pas mêmes dans les pays satellites)
- les produits pour les pays associés (cuba et consorts), où le prestige de la grande CCCP devait être assuré
- les machines pour le marché local (les pauvres...), qui prenaient ce qui restait et qui ont payé les réparations.