Le haut de gamme peut-être, la motocyclette des Gendarmes jusqu'au début des années 50. Ce n'était pas le cas quand je l'ai acquise et je n'y peux rien si ce genre d'engin est devenu si précieux. Toujours est-il que je pense être un des très rares amateurs à utiliser cette machine sur toutes les routes depuis une vingtaine d'années.
Un jour que je m'escrimais à la démarrer Place Grenette au centre ville de Grenoble, un vieux Monsieur tatoué de partout m'a accosté en rigolant pour me dire : " Ils risquaient pas de nous rattraper mon gars ".
Il faut dire que c'est assez délicat à s'habituer à conduire ce genre de motocyclette : d'abord démarrer sans retour de kick, ensuite savoir régler le goutte à gouttes , utiliser l'embrayage au pied et les 4 vitesses au réservoir côté gauche et s'habituer au freinage par fax!
Mais une fois cette étape franchie, c'est un peu comme une Moto Guzzi, ça peut rouler longtemps et confortablement !
Je me souviens en 1968, le fils de la directrice du lycée de filles d'Arras en possédait une modèle G, attelée à un petit Simard très joli que vous voyez sur une des photos supra.
Et puis le regretté Roland COUTY m'avait décidé à en trouver une lorsque nous pouvions sortir aux balades organisées à NYONS "Pâques en Baronnies".
Confinés comme nous le sommes et pour longtemps, je me suis mis à remonter une machine plus populaire, la Motobécane Z22C.
Voilà une ou deux photographies du remontage des éléments coulissants de la suspension avec un outil que je suis assez fier d'avoir pu fabriquer.
Salut à tous, la suite bientôt.